PSG : «Toutes les équipes qui joueront contre le PSG ne vont pas marquer 3 buts en 4 frappes»
Guillaume Maillard

Alors que le PSG est en manque de réussite, Christophe Dugarry estime que le vent risque de tourner au fil des matches...

La trêve hivernale arrive certainement à point nommé pour le PSG. En pleine crise, le club parisien va très certainement profiter des vacances de Noël pour trouver des solutions à ses maux. Mais avant, il reste un dernier match face à Lorient au Parc des Princes, et la victoire semble plus qu'impérative. Mais pour cela, il va falloir que la réussite change de camp...

« Au bout de 4 mois il doit y avoir une vraie identité de jeu »

« Pour éteindre le feu il faut une victoire. Battre Lorient ce ne sera pas non plus significatif de quoi que ce soit. Aujourd’hui le Paris Saint-Germain, au-delà des victoires, à besoin d’une manière, il cherche une manière pour arriver à être performant et à enchaîner les victoires. Le problème d’aujourd’hui est que le PSG ne trouve pas cette manière, ne trouve pas cette organisation, ne trouve pas ce que doit avoir construit une équipe au bout de 4 mois. Au bout de 4 mois il doit y avoir une vraie identité de jeu, qu’aujourd’hui le PSG n’a pas. Et pour avoir ces résultats et atteindre ces objectifs, pour être champion de France et faire un bon parcours en Ligue des Champions, bien plus que la victoire il faut une manière, une méthode et malheureusement on en est très loin. Après en gagnant 2, 3, 4 matchs peut-être que les choses vont s’inverser et que la confiance va tourner. Il faut quand même reconnaître que les adversaires qui jouent contre le PSG ont une efficacité assez incroyable et redoutable, mais ça ne va pas durer et c’est pour ça que qu’on imagine toujours que le PSG peut être champion. Toutes les équipes qui joueront contre le PSG ne vont pas marquer 3 buts en 4 frappes ou 3 buts en 3 frappes. Au bout d’un moment les choses vont aller dans leur sens, mais sur la manière et sur l’organisation que met en place Unai Emery, il y a des inquiétudes à ce niveau-là », a ainsi expliqué Christophe Dugarry sur RMC.

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