Le porte-parole du MPC, qui a auditionné Nasser Al-Khelaïfi, a expliqué que l’enquête qui vise le président de beIN Group pour corruption est loin d’être terminée.
« J’ai demandé à venir en Suisse pour donner mes explications. J’ai répondu aux questions, je n’ai rien à cacher. Je suis disponible pour aider la justice suisse s’ils veulent me revoir. Je suis venu tranquille, je repars très tranquille. » A la sortie de son audition devant la justice suisse, Nasser Al-Khelaïfi ne cachait pas sa sérénité malgré l’enquête ouverte à son encontre. Soupçonné de corruption, le président de beIN Media Group, aurait versé des « avantages indus » à Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la FIFA, afin d’obtenir les droits de diffusion des Coupes du monde 2026 et 2030. Mais malgré cette audition, l’affaire est encore loin d’être terminée.
« C’est toujours un plaisir de ne pas se retrouver dans une confrontation totale »
André Marty, porte-parole du Ministère public de la Confédération, qui a auditionné Nasser Al-Khelaïfi, a apporté des précisions à cette affaire et annonce que cela peut encore durer longtemps, très longtemps. « M. Al-Khelaïfi a répondu aux questions. C’est toujours un plaisir de ne pas se retrouver dans une confrontation totale. Pour l’instant, rien n’est prévu », assure-t-il dans Le Parisien avant de préciser que « d’habitude, de telles enquêtes prennent des années et des années, facilement de trois à cinq ans. »