Si Laurent Blanc a fait les frais de la nouvelle élimination du PSG en Ligue des Champions, Nasser Al-Khelaïfi a lui perdu un peu de son autorité.
« La vérité, c’est que Nasser ne s’est pas dit tout d’un coup qu’il y avait un problème avec l’entraineur. Il s’est senti fragilisé. Il a perdu contre City et a eu les oreilles qui ont sifflé très fort au Qatar. Il va se séparer de Blanc pour avoir ce parfait compris et cette soupape de sécurité. Nasser a eu très chaud. Ça s’est passé de manière très violente au Qatar. Il est jugé responsable de ce qu’il se passe. Il a dit que ce n’était pas de sa faute mais celle de Laurent Blanc. Au départ, il avait l’intention de garder Blanc ». Début juin, le journaliste Etienne Moatti se livrait sur le licenciement de Blanc. Une tendance confirmée dans les colonnes du quotidien L'Equipe jeudi.
Doha « plus interventionniste »
Pour le quotidien, Nasser Al-Khelaïfi dispose de moins d'autorité depuis l'élimination par Manchester City en Ligue des Champions. Le cheick Tamim ben Hamad Al Thani est bel et bien celui qui a tranché pour Laurent Blanc. « Depuis la défaite à City, Doha se montre plus interventionniste » d'après L'Equipe. Enfin, la nomination de Patrick Kluivert serait loin d'être anodine pour Al-Khelaïfi. Un moyen de se mettre un peu à l'abri en cas de nouvel échec cette saison ?