PSG - Malaise : Cet avertissement lancé à Al-Khelaïfi dans le dossier Rabiot !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que le PSG pourrait priver Adrien Rabiot de sa prime d’éthique, Philippe Piat, coprésident de l’UNFP, a fustigé ce genre de pratique.

Le PSG ne compterait pas faciliter les derniers mois d’Adrien Rabiot dans son club formateur. D’après les informations de L’Équipe, la direction parisienne souhaiterait priver AdrienRabiot de sa prime d’éthique sur plusieurs mois. Le PSG pourrait alors se servir de l’absence du milieu de terrain lors du stage au Qatar en janvier dernier, justifiée pour des « raisons familiales » pour sanctionner Rabiot. Une décision utilisée de plus en plus par les clubs en général, et qui irrite PhilippePiat, coprésident de l’UNFP.

« Le premier joueur qui veut engager une procédure, on sera à ses côtés »

« On va s’engager contre ces pratiques. Ce n’est pas écrit dans la convention collective que l’on peut mettre des primes d’éthique. Le but poursuivi par les clubs est de contourner le droit du travail, qui interdit de donner des sanctions financières à des salariés. Ils peuvent avoir des retenues sur salaire par rapport à des absences. Si un joueur manque, par exemple, un jour dans un mois, on lui retient un trentième de son salaire. Les clubs, ça les agace de ne pas pouvoir pénaliser des joueurs qui font des écarts ou des excès. Alors ils ont inventé une prime d’éthique dénoncée par un courrier à la Ligue il y a un mois. Rien ne s’est passé. Le premier joueur qui veut engager une procédure, on sera à ses côtés. Car c’est illégal », explique-t-il dans les colonnes de L’Équipe.

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