PSG : Lucas, Cabaye, Marquinhos… Comment expliquer une telle hécatombe ?
La rédaction

Alors que le PSG est confronté à une véritable hécatombe de blessures avant la réception de Chelsea en Ligue des Champions, comment expliquer une telle série ?

Opposé à Caen samedi (2-2), le Paris Saint-Germain a été confronté à une véritable hécatombe de blessures. Marquinhos, YohanCabaye, SergeAurier, BlaiseMatuidi et LucasMoura ont tous dû quitter leurs partenaires. Ce dimanche Grégory van derWiel n’a pas terminé la séance de décrassage. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent avant la réception de Chelsea mardi en Ligue desChampions. Alors, comment expliquer cette série de blessures ?

« CHACUN PÈTE LÀ OÙ IL EST FAIBLE »

« Cette accumulation de blessures en un seul match accrédite la thèse du concours de circonstances, de la malchance. Mais si on constate plusieurs blessures différentes, comme cela semble être le cas, c’est qu’on a affaire à un effectif en surcharge de travail. Et chacun pète là où il est faible. Au contraire, si tous les joueurs se blessent au même endroit, aux ischios par exemple, il y a un bug dans la méthodologie de l’entraînement. Ils ont des échéances tous les jours. C’est plutôt la succession de ces événements qui est en cause. Ils vont croiser le volume des courses, le volume de travail et l’intensité de ces courses et de ce travail afin de replacer le curseur. C’est une opportunité pour le staff de réveiller les révoltes », a indiqué un préparateur physique de renom pour RMC.

« LE SENTIMENT QU’ON NE TRAVAILLE PAS AU PSG »

« La grande mode, ce sont les entraînements à huis clos. Des entraîneurs étrangers arrivent ici et disent que les entraînements des clubs français ne sont pas très poussés… Mais je me demande si les bâches autour des stades, et notamment les huis clos du PSG, ne sont pas faits pour protéger une équipe qui ne s’entraîne pas beaucoup. Exceptionnellement, ils ont mis du rythme durant les 20 premières minutes. Mais ce rythme-là, ils n’ont pas pu le suivre. Ça a craqué de toutes parts ! J’en ai marre d’entendre les entraîneurs parler à tort et à travers de préparation spécifique, de préparation physique individualisée. Tout cela sous contrôle médical. Comme disait l’autre : ‘‘Ils sont vaillants mais ils s’arrêtent toujours cinq minutes avant de transpirer’’. J’ai le sentiment qu’on ne travaille pas. Particulièrement au PSG. Ce n’est pas possible ! », s’est emporté Jean-MichelLarqué.

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