Désormais au PSG, Christophe Galtier est accusé d’avoir tenu des propos racistes la saison dernière lors de son passage à l’OGC Nice, ce que le principal intéressé conteste fermement. Chez les Aiglons, on reste globalement silencieux sur les faits qui se seraient déroulés avec le technicien français, le club interdisant ses salariés de s’exprimer selon L’Equipe. Cependant, la formation azuréenne assure le contraire.
Depuis une semaine, Christophe Galtier est impliqué dans une affaire qui n’a échappé à personne, lui qui est accusé d’avoir tenu des propos racistes lors de son passage à l’OGC Nice. La relation entre l’entraîneur du PSG et certains joueurs de son ancien club aurait en effet été compliquée en fin de saison dernière sur la Côte d’Azur, mais jusqu’à maintenant, aucun témoignage en provenance du Gym n’est venu confirmer les dires de JulienFournier, l’ex-directeur sportif du club.
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— le10sport (@le10sport) April 19, 2023
Malaise à Nice à cause de l’affaire Galtier ?
Selon L’Equipe, l’OGC Nice aurait interdit ses salariés de parler, sous peine de sanction, de quoi provoquer un malaise en interne. « C'est un climat pesant. Au club, ils leur mettent une grosse pression. Ce ne sont que des non-dits. C'est pour ça que c'est lourd... », confie un proche d’un cadre niçois, une version confirmée par un jeune salarié du club : « Aujourd'hui, c'est évident, il y a une crainte de parler. On sait ce qu'on risque... » Cependant, l’OGC Nice se défend face à ces accusations.
L’OGC Nice se défend
« Il n'y a pas d'interdiction de s'exprimer, assure le club, relayé par L’Equipe. Cette affaire est sortie la veille d'un match de Coupe d'Europe. Il a été demandé de se concentrer sur cette échéance historique pour le club. Aujourd'hui, une enquête judiciaire est en cours, nous ne pouvons faire aucun commentaire public mais toutes les personnes le souhaitant pourront s'exprimer dans le cadre de la procédure. » Cependant, le quotidien sportif précise que la consigne de ne pas parler dans les médias aurait été donnée en interne avant qu'une enquête préliminaire du « chef de discrimination fondée sur une prétendue race ou l'appartenance à une religion » ne soit ouverte le 14 avril...