PSG : «Avec Laurent Blanc, le PSG était du calibre du Barça»
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors qu’Unai Emery a succédé à Laurent Blanc cet été, Claude Puel estime que le PSG de la saison dernière n’avait rien à envier aux cadors européens.

Cet été, le PSG a pris un virage radical en licenciant Laurent Blanc pour mettre en place Unai Emery. Une décision qui beaucoup fait parler puisque l’ancien sélectionneur des Bleus avait prolongé son contrat trois mois auparavant et resté sur deux quadruplés consécutifs en France. L’élimination du club de la capitale contre Manchester City en quarts de finale de la Ligue des Champions, lui aura coûté très cher. Interrogé sur ce changement, Claude Puel avoue qu’il ne comprend pas totalement puisqu’il considère que le PSG s’était invité dans le Gotha européen sous l’ère Laurent Blanc.

« Je n'ai pas vu beaucoup d'équipes du niveau de ce PSG-là »

« Ce sont des choix, je ne juge pas. Vous me demandez mon avis, je vous donne mon ressenti d'amoureux du foot. On ne se rend pas compte du niveau de jeu que Paris avait atteint. On a été trop sévères, sous prétexte que ce sont les premiers et qu'il y a des moyens. Je me suis pas mal baladé en Europe, on a affronté des équipes qui ont gagné la Ligue des champions, et je n'ai pas vu beaucoup d'équipes du niveau de ce PSG-là. Peut-être Barcelone. Paris était de ce calibre. On l'a mésestimé sans arrêt, parce que c'était le champion de France. Cette équipe avait de la densité physique, elle était énorme dans la récupération, elle mettait le pied sur le ballon, elle avait toujours un temps d'avance, elle était hyper adroite. C'est dommage, c'est tellement dur de créer cette identité. Ce qui existait avant s'était construit bien avant Laurent (Blanc). Cela avait pris du temps, Paris n'avait pas trop touché à son effectif, et c'est exactement ce qu'il fallait faire. Je pense qu'il fallait continuer dans ce sens. Maintenant, une direction a été prise, il faudra la légitimer et être patient avec Emery, car ça risque d'être long », confie l’entraîneur de Southampton dans les colonnes de L’Équipe.

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