Ancien joueur du PSG et de l’OM, Lorik Cana a livré ses impressions avant le Clasico du championnat ce dimanche. Et il a choisi son camp.
Comme Déhu, Fiorèse, Cissé ou M’Bami, Lorik Cana fait partie de ceux qui sont « passés à l’ennemi » dans les années 2000. Du PSG à l’OM. Du Parc des Princes au Vélodrome. Sauf que contrairement à ses collègues, l’Albanais a réussi son passage sur la Canebière, il était apprécié des supporters olympiens pour sa grinta et sa combativité au milieu de terrain. Quatre ans après son départ de la Ligue 1, le joueur actuellement à la Lazio évoque le fameux Clasico du championnat, qu’il a connu tant chez les Rouges et Bleus que du côté des Phocéens.
Ca peut aussi vous intéresser
OM - Ayew : « Le PSG ? Il n’y a que Marseille qui a gagné la Ligue des Champions »
ENCORE PLUS D’ENVERGURE
« Il est très intéressant parce qu’il oppose le champion sortant et grand favori du Championnat et une équipe de Marseille 3e à une longueur, qui peut repasser devant en cas de victoire. Voir ces deux équipes en haut de tableau, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé, donne encore plus d’envergure à ce Classique bien particulier. D’un point de vue médiatique et sportif, le match promet d’être très intéressant. Même si cette équipe de Paris ne joue pas ensemble depuis longtemps, l’expérience individuelle des éléments parisiens permet au groupe d’évoluer à un haut niveau et de trouver la faille à n’importe quel moment. Ils ont tous l’envergure pour gérer un match de ce niveau-là », a confié Lorik Cana -qui sera derrière l’OM ce soir- à L’Equipe.
SUPPORTER DE L’OM DEPUIS TOUT PETIT
« L’OM, lui, va s’appuyer sur ce qui a fait sa force la saison dernière et qui fonctionne à nouveau en début de Championnat : sa cohérence, sa capacité de saisir ses occasions, l’appui du public. Au final, ça devrait être assez serré mais j’espère que l’OM va gagner (sourire). En arrivant à l’OM, j’avais tout de suite mis les choses au clair : oui, j’arrivais du PSG, j’étais fier d’y avoir évolué, d’avoir été formé là-bas, mais j’avais voulu venir à Marseille parce que j’étais supporter de ce club depuis tout petit et que je voulais rallier le plus grand club de France. Je ne me suis pas retenu de dire ce que je pensais. Le but que j’ai inscrit contre Paris a définitivement scellé cette adoption. »