Il abandonne le PSG en direct, son explication tombe
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’image n’a échappé à personne. Sifflé par le public du Parc des Princes à l’annonce de son nom pour la célébration du onzième titre du PSG, Christophe Galtier n’a pas traîné en regagnant rapidement dans les vestiaires avant même la photo officielle avec les joueurs et le trophée. Un départ sur lequel est revenu l’entraîneur parisien en conférence de presse. 

L’ambiance était bien particulière samedi au Parc des Princes pour célébrer le onzième titre de champion du PSG. L’accident de cheval de Sergio Rico la semaine dernière était évidemment dans toutes les têtes, tandis que des sifflets se sont fait entendre lors des arrivées de Neymar, Lionel Messi ou encore Christophe Galtier. Ce dernier n’a d’ailleurs pas traîné, rentrant vite au vestiaire le visage fermé tandis que ses joueurs étaient restés sur le terrain pour célébrer. 

« J’avais fait la même chose il y a deux ans » 

En conférence de presse, Christophe Galtier s’est justifié sur ce départ très rapide de la pelouse du Parc des Princes. « J’avais fait la même chose il y a deux ans quand j’avais remporté le titre à Lille. Je pense que quand le trophée est remis, ça appartient aux joueurs. C’est avant tout de la pudeur, pour laisser les joueurs fêter ensemble, et chanter ensemble », a assuré l’entraîneur du PSG, relayé par Le Parisien.

« Ces moments de joie appartiennent aux joueurs »

« Le baiser (envoyé de la main envers les tribunes) était pour mon épouse qui était ici présente dans les tribunes et qui m’a soutenue tout au long de la saison, poursuit l’entraîneur du PSG. Encore une fois, ces moments de joie appartiennent aux joueurs. Quand nous avons été champions à Strasbourg, dans le vestiaire, j’étais sûrement différent. »

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