Dans son édition du jour, le quotidien L’Equipe fait le point sur le dossier parisien au coeur du fair-play financier.
Alors qu’il fait désormais partie des cinq clubs les plus riches du monde, le PSG n’a pas encore réglé la question du fair-play financier instauré par l’UEFA. Un dossier prioritaire étant donné que le club de la Capitale est l’un des clubs les plus surveillés par l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de I'UEFA. Au centre des interrogations, le partenariat entre le PSG et QTA, qui rapporte près de 200 millions par an au club parisien.
LES DIRIGEANTS PARISIENS JUGÉS HAUTAINS
Alors que ce contrat en or permet au PSG de ne pas dépasser les 45 millions d'euros de déficit autorisés en 2013-2014 et 2014-2015, les membres de l’ICFC n’ont pas encore tranché. Et les dirigeants parisiens n’ont pas fait la meilleure impression lors de la dernière réunion : « Au cours de cet échange, les dirigeants parisiens, habituellement soucieux de ne surtout pas paraître arrogants, ont été jugés un peu hautains, selon des sources internes à I'UEFA, réunie cette semaine à Astana, au Kazakhstan, pour son comité exécutif et son congrès » indique L’Equipe, avant de préciser que Manchester City s’est montré plus convaincant.
QUELLE SANCTION ?
Le quotidien poursuit en assurant que « le contrat passé avec QTA pourrait connaître une décote. Ce qui placerait alors le PSG en situation de large déficit aux yeux de l'UEFA. » Le risque de sanction fin avril, début mai est bien réel mais « l'éventail des sanctions est très large, avec neuf degrés, allant de "la mise en garde" au "retrait d'un titre", en passant par "le blâme", "l'amende, la déduction de points, la rétention des recettes provenant d'une compétition de l'UEFA, l'interdiction d'inscrire de nouveaux joueurs, la restriction du nombre de joueurs ou l'exclusion de compétitions en cours et/ou futures". »