PSG : Silva et Ibra font trinquer Berlusconi
La rédaction

En signant au PSG samedi dernier, Thiago Silva a mis les groupes de supporters du Milan AC dans un énorme embarras. Du coup, c’est Silvio Berlusconi et sa stratégie incomprise qui trinquent.

Bug dans la campagne d’abonnements En passant samedi soir du Milan AC au Paris Saint-Germain, Thiago Silva a rendu très nerveux les supporters du club lombard. Perdre l’un de ses meilleurs joueurs, qui avait prolongé son contrat jusqu’en 2017 il y n’y a même pas un mois, peut effectivement faire péter un câble. Un groupe de supporters influent, Milan AC, est particulièrement atteint par cette infidélité car il avait déjà anticipé et préparé les cartes d’abonnement auprès de ses affiliés pour la saison 2012-2013. Du coup, il doit tout revoir car, pour rappel, la campagne d’abonnements se servait des visages de Silva et de Zlatan Ibrahimovic. « Ça ne passe toujours pas, affirme, écœuré, Giuseppe Munafo, coordinateur de Milan Club dans La Gazzetta dello Sport. Thiago était le joueur le plus soutenu la saison dernière, le meilleur. Il aurait dû être notre futur capitaine. Nous l’avions d’ailleurs choisi sur les cartes de visite et comment peut-on les modifier maintenant ? Nous ne sommes pas du tout certains de pouvoir les retirer et les réimprimer ».

« Berlusconi, ça suffit » Sur le Net, sur les réseaux sociaux, les messages incendiaires se multiplient. La Gazzetta dello Sport a même reçu une tonne de mails, qui arrivent par centaines. A coup de : « Berlusconi, ça suffit. Il ne nous respecte pas », « Le club vend ses champions et n’a même pas de projet. Nous, les supporters, méritons respect et transparence », « Président, s’il vous plaît, démissionnez »… On peut donc s’apercevoir que Berlusconi est la cible privilégiée des tifosi coléreux. Munafo en remet une couche. « C’est un vrai problème de communication et d’image de la part des dirigeants, estime-t-il. Ibra et Thiago étaient sur le départ. Pourquoi avoir misé sur eux pour la promotion du club ? Ce n'était pas une bonne idée. Aujourd’hui, nous sommes très remontés mais peut-être que demain… » Demain ou plus tard ?