PSG : quelle concurrence pour Yanga Mbiwa ?
La rédaction

L’une des infos transferts de la matinée vient d’Italie et plus particulièrement du Corriere dello Sport. Selon le quotidien italien, le PSG serait sur les rangs pour s’offrir un Mapou Yanga-Mbiwa libre. Mais il y a du monde sur le dossier.

Le PSG va-t-il reformer la charnière de l’équipe de France dans son club ? Ce serait en tout cas une idée qui traverserait l’esprit des dirigeants parisiens si l'information lancée par le Corriere dello Sport se confirmait. Le PSG aurait en effet comme projet de s’attacher les services de Mapou Yanga-Mbiwa, libre à la fin de la saison prochaine. Seulement, si le PSG est désormais attractif, il y a du monde au portillon pour s’attacher ses services. Petit tour d’Europe.

En Italie : Milan est toujours chaud, la Juve se place Depuis plusieurs mois, le club le plus chaud pour s’attacher les services de Mapou Yanga-Mbiwa est le Milan AC. Depuis cet été, le club lombard a même déjà scellé un accord avec le joueur sur les termes d’un éventuel contrat. Le Milan AC, en proposant 6,5 millions d’euros cet été, a tenté de l’arracher à Montpellier, mais les Héraultais voulaient plus d’argent. Aujourd’hui, le Milan AC constitue lun choix privilégié pour Yanga-Mbiwa. Mais la concurrence s’intensifie de jour en jour. Même dans le championnat italien. La Juventus Turin se serait en effet réveillée il y a trois semaines, déclarant son intérêt à ses représentants. Pour l’instant, les discussions n’en sont qu’à leurs prémices. Des chiffres vont être évoqués.

En Allemagne : Dortmund, le dernier arrivé Mapou Yanga-Mbiwa suscite beaucoup d’envie du côté de l’Allemagne. Cet été, deux clubs se sont concrètement manifestés. Le Borussia Monchengladbach a tenté sa chance en début du marché estival. Schalke 04, en revanche, a attendu le dernier moment pour bouger. En vain. Les deux clubs, pour le moment, ont cessé d’être actifs sur le dossier. Mais un autre club se serait manifesté récemment : le Borussia Dortmund. A l’image de la Juventus Turin, on est seulement à la phase de la prise de contacts, mais le champion d’Allemagne est bien intéressé.

En Angleterre : Arsenal va revenir à la charge Arsène Wenger est un fan du joueur et l’a manifesté concrètement en approchant Montpellier cet été pour tenter d’obtenir le transfert de Yanga-Mbiwa. Courant août, les Gunners ont contacts Montpellier avec une question simple : « Que faites-vous pour Mapou ' ». La réponse de Montpellier a été aussi claire que sèche. Un refus pur et simple de s’en séparer à ce moment de l’été. Du coup, Arsenal, qui ne lâche pas le joueur pour autant, aurait alors fait savoir aux représentants de Yanga-Mbiwa qu’ils étaient OK pour l’enrôler l’été prochain, même s'ils n'ont pas repris contact depuis. Cela dit, Arsenal ne serait pas aujourd'hui la destination privilégiée par le défenseur français.

En Espagne : le Barça, intérêt surprise El Mundo Deportivo a dévoilé hier que le Barça en personne était intéressé, lui aussi, par le cas de Mapou Yanga-Mbiwa. Il faut dire que la polyvalence des défenseurs capables d’évoluer dans l’axe ou sur un côté a toujours plu en Catalogne (cf. Puyol, Abidal...). Avec une défense vieillissante et la perspective de s’offrir un international français pour zéro euro, l’opportunité serait intéressante. Et pour les deux parties, forcément.

Et Montpellier alors ? Montpellier n’a pas perdu tout espoir de pouvoir prolonger Mapou Yanga-Mbiwa. Pourtant, le dossier semble bien fermé. En mai dernier, Mapou Yanga-Mbiwa avait rencontré, après le titre, les Nicollin père et fils dans la maison de Loulou. Une entrevue au sortir de laquelle Yanga-Mbiwa avait accepté l’idée d’une prolongation d’un an avec un bon de sortie à la fin de la saison 2013. Mais l’épisode Milan est passé par là. Les Milanais ont fait une offre plutôt correcte aux Montpelliérains qui n’ont rien voulu entendre. De ce fait, le terrain d’entente trouvé entre les deux parties est largement remis en cause. Et vu les offres dont devrait disposer Yanga-Mbiwa dans quelques mois, Montpellier ne devrait pas pouvoir lutter.