Elu meilleur joueur du mois d’octobre par l'UNFP, Nenê a succédé à son coéquipier Javier Pastore. Le facétieux brésilien du Paris Saint-Germain sait qu'il doit une fière chandelle aux nouveaux propriétaires qataris.
Sans les nouveaux propriétaires qataris, qui sait où serait aujourd’hui le PSG ? Peut-être sur le podium, peut-être dans le ventre mou du championnat ou peut-être en train de ferrailler en queue de peloton avec les relégables. L’investissement financier des nouveaux hommes forts du club de la capitale a eu pour conséquence première de faire venir plusieurs joueurs de gros calibres qui ont déchargé Nenê d’une pression devenue difficile à supporter. Le Brésilien est en tout cas très heureux de ne plus être le seul joueur à faire tourner la boutique.
Nenê se sent moins seul « Au début de la saison, plein de gens m’ont dit qu’avec tous ces nouveaux joueurs, ça allait être plus difficile pour moi et que je risquais de passer au second plan. En fait, ça me permet surtout d’avoir un peu moins de pression sur les épaules et de jouer encore plus libéré que la saison passée, ou beaucoup de choses reposaient sur mes prestations personnelles. Je ne dis pas que c’était un problème, car j’aime bien ça, mais c’était parfois un peu lourd à porter. Désormais, nous sommes nombreux à pouvoir faire la différence à tout moment », a-t-il déclaré dans le magazine 100% PSG. Le danger vient de partout, et c'est bien là l'essentiel.