L'attaquant du PSG réalise une très bonne saison pour son retour en France. Mais comme beaucoup de joueurs de génie, Jérémy Ménez, on l'aime ou on le déteste. Le 10 Sport explique pourquoi.
Jérémy Ménez fait partie de la fameuse génération 87. Celle des Benzema, Nasri et Ben Arfa. Des pépites talentueuses, mais capricieuses. Car aujourd'hui, sur ce carré d'as de la « classe 87 », seul Karim Benzema est titulaire dans l'un des tous meilleurs clubs de la planète. L'attaquant international a réussi le tour de force de s'imposer au Real Madrid. Pour les trois autres, on patiente encore... Contrairement à ses trois acolytes qui exercent leurs talents à l'étranger, Jérémy Ménez a fait le choix de revenir en France, au PSG, après trois saisons mitigées à l'AS Roma. Un choix payant puisqu'il fait désormais partie des joueurs régulièrement appelés par Laurent Blanc en équipe de France. Sauf blessure, il devrait obtenir son ticket pour l'Euro 2012. Malgré cette position de force, le Parisien reste néanmoins une égnime.
Ménez, c'est de la dynamite ! Jérémy Ménez, c'est un peu comme le boxeur Wladimir Klitschko. Si vous baissez la garde, vous êtes mort. Demandez à Jean-Marc Mormeck... Car quand l'attaquant du PSG accélère, c'est fini, vous ne le revoyez plus. Voilà ce qui plait : son accélération, ses cannes de feu. « Il ressemble à Hazard, juge Guy Lacombe, son ancien entraîneur à Sochaux. C'est un joueur très déstabilisant pour l'équipe adverse. Il est capable de tout ! » Et balle au pied, difficile de la lui piquer. Elle est comme aimantée à ses chaussures jaune et bleu. Avec son style tout en percussion, il casse des reins. C'est aussi pour ça qu'on l'aime : sa technique. « Il fait la différence à Paris et en équipe de France, poursuit l'ancien entraîneur du PSG. Il apporte beaucoup. »
Déjà dans l’Histoire du club Ses statistiques parlent pour lui. Depuis le début de saison, Jérémy Ménez a délivré dix passes décisives et est simplement devancé par le Marseillais Mathieu Valbuena (11). Il a également inscrit quatre buts. Pas assez à son goût. Pourquoi ? Parce que l'international a une farouche envie de réussir au PSG, club qu'il porte dans son cœur depuis toujours. Alors comme un symbole, c'est lui qui a inscrit le 2000ème but de l'Histoire du club en Première Division. Face à Auxerre, le 5 décembre dernier. Un signe du destin qui fait souvent la légende des grands joueurs. « Je sais qu'il a à coeur de réussir à Paris, glisse Guy Lacombe. C'est avant tout un homme. Je peux vous garantir qu'il a une énorme envie. » Autant de raisons qui devraient faire de Jérémy Ménez la nouvelle coqueluche du Parc des Princes.
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