Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un match étrange face à Troyes, a marqué les esprits par ses deux buts et ses « deux » passes décisives. Une image restera toutefois dans les mémoires car elle alimente le débat.
Pour Noël, Yohann Thuram-Ulien devrait bientôt demander à avoir sa statue de cire au musée Grévin. Le gardien de l’ESTAC fait en effet partie des rares composants de l’espèce humaine à avoir réussi à mettre Zlatan Ibrahimovic KO. C’était samedi au Parc, lors de PSG-Troyes (4-0), sur un choc violent à terre. Si les experts de la police scientifique ne se sont pas encore penchés sur cette affaire, les observateurs du ballon rond s’y sont jetés dessus. Surtout sur ses conséquences immédiates. Alors qu’il semblait souffrir le martyre, jonché au sol, l’attaquant du PSG a été rejoint par Ezequiel Lavezzi. Seulement Ezequiel Lavezzi.
Fait de match symbolique ? Tous les autres partenaires d’Ibrahimovic se trouvaient ainsi à 30 mètres de lui, sans qu’aucun ne daigne venir demander de ses nouvelles. Craignant sans doute que le volcan n'explose. D’accord, Zlatan est immortel mais la brèche était trop belle pour que Stéphane Guy et Daniel Bravo, qui commentaient ensemble le match sur Canal+, ne s’engouffrent dedans. Notre consultant soulevait d’ailleurs que ce fait de match n’était peut-être pas anodin.
« C’est bien, ça fait parler » Presque symbolique des rapports entre le Suédois et ses coéquipiers, qui ne l’ont toutefois pas lâché du regard, de loin. Faut-il accorder plus d’importance que cela à cet événement ? Non, a priori. Le Canal Football Club ne s’y est pas attardé, pas plus qu’Edouard Cissé. Plutôt remonté sur ce sujet. « Est-ce que le fait d'avoir 5 ou 6 joueurs autour de lui aurait changé quelque chose ? Je ne crois pas, a-t-il indiqué sur beIN SPORT. Après, c’est bien, ça fait parler, ça apporte de l’eau au moulin ». Ça permet aussi de savoir qu’Ibrahimovic connaît la douleur.