Si, sur le plan comptable, le bilan de Carlo Ancelotti est remarquable, dans le jeu, les Parisiens tâtonnent. Comme ce soir, lors du match nul face à Bordeaux (1-1). Quand la version Kombouaré séduisait...
Carlo Ancelotti a un principe de base. Défendre correctement, pour attaquer efficacement. Si son dispositif tactique n’est pas plus défensif qu’un autre, c’est dans les choix des joueurs que le technicien italien se montre plus frileux. En titularisant par exemple Mohamed Sissoko au poste de relayeur, puis en remplaçant à la mi-temps Jérémy Ménez par Blaise Matuidi. Bodmer, pourtant intéressant dans l'utilisation du ballon, reste sur le banc.
L’éclair de Bodmer
Le PSG joue souvent trop bas, et l’écart entre les joueurs offensifs ou défensifs est bien trop important. Et quand le ballon s’offre à eux, les hommes d’Ancelotti, pas assez patients, gaspillent de nombreuses actions. Alors oui, Kombouaré n’avait pas l’expérience de l’entraîneur italien. Mais son équipe était en tête du championnat, et régalait bien plus dans l’utilisation du ballon.
La talonnade de Bodmer suffira-t-elle à convaincre Ancelotti de l’importance de l’ancien lillois dans son onze type ?