La blessure d'Hatem Ben Arfa remet en question son transfert à Newcastle. Au-delà de la santé du joueur, l'option d'achat dealée entre les deux clubs en a forcément pris un coup. Manchester City-Newcastle United, 4e minute de jeu. La scène est typiquement british. Nigel de Jong, qui avait déjà agressé Xabi Alonso en finale du Mondial, sort la cisaille pour récupérer le ballon dans les pieds d’Hatem Ben Arfa. Sa jambe gauche, cible parfaite, est séchée par la faucheuse humaine. L’ancien Marseillais ne se relèvera plus. Il se prend la tête entre les mains pour ne pas voir ça et il est transporté sur une civière. De l’oxygène lui est apportée pour qu’il retrouve ses esprits mais rien n'y fait, la douleur est trop forte. Devant la violence du choc, l’entraîneur des Magpies Chris Hughton appelle Wayne Routledge en remplacement. La BBC évoque déjà l’hypothèse d’une jambe cassée. Les images ne peuvent pas le nier.
L’exemple Mangane-Lacour Les premiers examens donneront probablement le diagnostic en début de soirée mais le pire est effectivement à craindre (selon sport365, il s'agirait d'une double fracture tibia-péroné). L’exemple du 21 mars 2009 est parlant. Ce jour-là, le Rennais Kader Mangane avait sauvagement taclé Jonathan Lacourt. Verdict : double fracture tibia-péroné. Un an et demi plus tard, le Valenciennois n’a toujours pas repris la compétition… Au-delà de la santé de Ben Arfa, ce sont donc les dirigeants de l’OM qui commencent à s’inquiéter. En effet, le club phocéen était tombé d’accord cet été sur un prêt pendant une saison avec option d’achat. Pour s’offrir le joueur en fin de saison, les Magpies devront verser une somme comprise entre 5 et 6 millions d’euros. Seul souci, l’option d’achat sera obligatoirement levée si l’ancien milieu marseillais réalise 25 matchs durant la saison. Avec ses quatre petites minutes disputées contre Manchester City, l’ancien Lyonnais n’en a joué que quatre…