Alors que la sortie médiatique de Marcelo Bielsa envers Vincent Labrune a beaucoup fait parler en Ligue 1, l’entraîneur argentin a mis les choses au clair ce vendredi.
Entraîneur à poigne et fort peu adepte de la langue de bois, Marcelo Bielsa a déjà beaucoup fait parler de lui au bout de quelques semaines seulement au sein du championnat français. Peu satisfait du mode de fonctionnement de l’Olympique de Marseille sur le mercato, lui qui n’a pas tout le temps été consulté, l’ancien mentor des Newell’s Old Boys et de l’Athletic Bilbao s’est livré à une étonnante critique de son président Vincent Labrune par voie de presse. Une décision qui avait été largement commentée au sein du football français.
BIELSA RÉPOND AUX CRITIQUES
« Ceux qui ont des responsabilités dans d’autres clubs ont considéré apparemment que mon comportement a été inadéquat. Pour des observateurs extérieurs qui occupent des postes similaires dans d’autres institutions, ils ont considéré que mon comportement a été peu adéquat… (…) Il y a deux questions à se poser. 1) Est-ce que j’ai dit la vérité ? 2) Est-ce que j’aurais dû le dire ? Pour l’instant, les gens qui ont donné leur opinion se sont juste focalisés sur le fait de savoir s’il fallait le dire ou pas », a indiqué Bielsa en conférence de presse ce vendredi.
LAPORTE : « BIELSA MET LE CLUB EN DANGER »
Interrogé récemment sur l’attitude de Marcelo Bielsa, l’entraîneur du RC Toulon (rugby), Bernard, s’était montré très clair. « En tant que coach il se doit de protéger le club et après ce qu’il a fait il met le club en danger. Quelque part il se couvre, parce qu’il dit "Moi je ne suis pas venu pour évoluer avec ces conditions là". Après, ce qui sera délicat c’est de voir sa relation avec certains de ses joueurs, parce qu’il a expressément dit qu’il ne voulait pas d’eux dans son projet. Ce qui aurait été louable de sa part était de partir, puisque les conditions du contrat qu’il a signé avec l’OM n’ont pas été respectées. Vu qu’il reste maintenant, ça crée un malaise et ça ne va être simple de revenir en arrière », a-t-il lancé.