OM - Malaise : Rolando revient sur son calvaire avec Franck Passi !
G.d.S.S.

Mis de côté par Franck Passi à l’OM avant l’arrivée de Rudi Garcia, Rolando est redevenu un homme important au sein du club phocéen. Il revient sur cette période délicate sous les ordres de son ancien entraîneur.

C’est un fait, Rudi Garcia a opéré à une certaine révolution au moment de son arrivée sur le banc de l’OM en octobre dernier à la place de Franck Passi. Une fois le rachat du club phocéen par Frank McCourt acté, l’ancien technicien du LOSC a notamment décidé de relancer Rolando, mis au placard par Passi depuis plusieurs mois. Interrogé dans les colonnes de La Provence ce jeudi, le défenseur portugais de l’OM revient sur cette période délicate.

« Je n’avais rien à dire »

« J’essaie toujours de ne pas me prendre la tête pour des choses négatives. Je ne leur accorde pas beaucoup d’importance car, dans la vie et dans le foot, les choses changent vite. Par choix technique ou tactique, c’était la première fois. J’ai vécu des soucis à Porto pour des raisons différentes. De cette période, j’ai appris qu’il faut toujours continuer à travailler, qu’on doit se respecter soi-même mais aussi ses coéquipiers et le staff. Si je n’avais pas été un vrai pro, je ne serais pas ici. Après cette période où j’ai été écarté, mes partenaires m’ont dit qu’ils avaient pris conscience que le football n’était pas seulement des beaux moments. Et que tu dois continuer lorsque tu vis des moments difficiles parce que les choses peuvent vite changer. Je ne lui ai jamais demandé d’explications, je ne le ferai jamais. Il a été clair avec moi, il regarde le foot d’une façon différente de la mienne. J’ai essayé de l’aider et d’aider l’équipe. Il m’a dit qu’il avait d’autres choix. Je n’avais rien à dire, je devais l’accepter. C’était, disons... (Il cherche ses mots) Avant, ça aurait été différent. Avec le temps, tu sais que le foot, ce n’est pas que toi mais l’équipe. Les joueurs pensent qu’ils méritent de jouer et ont les qualités pour, mais c’est le coach qui décide. Il a 25 joueurs qui pensent avoir la qualité pour jouer, il doit faire des choix. À toi de l’accepter et de lui prouver le contraire », explique Rolando.

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