Machado : « Avec l’Olympiakos, j’aurais pu jouer l’Europe… »
La rédaction

Bloqué par Toulouse au mercato malgré une approche de l’Olympiakos, Paulo Machado, déçu, retrousse ses manches pour retrouver du temps de jeu avant de recevoir, dimanche, son ancien club, Saint-Etienne.

Vous vouliez partir au mercato mais vous avez été bloqué par Toulouse, comment vivez-vous cette situation ?
C’est comme ça. Le foot est comme ça, je le savais. Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Le mercato est terminé maintenant et je n’ai pas réussi à partir. C’est à moi de travailler pour essayer de jouer. Le coach m’a dit qu’il comptait sur moi et il va donc falloir que je donne le maximum.

En voulez-vous au président Sadran ?
Non, je ne lui en veux pas, il fait son boulot, c’est normal, il travaille pour le club. Ce n’est pas la peine d’avoir une discussion. Il a dit ce qu’il avait à dire dans les journaux et j’ai fait pareil.

Vous aviez pourtant un accord pour partir de Toulouse en cas de bonne proposition ?
Oui mais accord ou pas accord, là je suis à Toulouse. C’est le président qui commande, s’il ne voulait pas me vendre c’était impossible pour moi de partir.

On sent quand même une pointe d’énervement chez vous…
Non, il ne faut pas que je sois énervé, cela ne sert à rien de s’énerver, il faut juste que je pense au boulot. Je vais tout faire pour jouer un maximum et on verra ce qu’il se passe en juin.

Votre piste la plus chaude était l’Olympiakos ?
Il y a eu des contacts en Russie mais c’est vrai que l’Olympiakos était la piste la plus avancée. C’était très intéressant, j’aurais pu jouer la Coupe d’Europe, c’est vraiment dommage d’avoir laissé passer ça. Je pense que j’aurais pu me montrer un petit plus et cela aurait pu me donner un peu plus de temps de jeu pour espérer jouer l’Euro avec le Portugal. Mais tout le monde le sait, c’est le président qui commande et si on ne peut pas avoir d’accord avec lui, c’est mort.

On a l’impression qu’il n’est pas facile de quitter un club comme Toulouse…
C’est vrai, je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier. Il y aura d’autres soucis pour ceux qui souhaitent partir. Maintenant, je suis sous contrat avec Toulouse jusqu’en 2015 et si je voulais partir c’était juste pour avoir plus de temps de jeu, ce n’est pas parce que je me sens mal dans ce club. Il faut se mettre au boulot, c’est ce que m’a dit le président. Il faut que je sois bon pour partir (rires) mais si je suis trop bon, il ne voudra plus me vendre.