Ce dimanche, l’Olympique Lyonnais a dominé Saint-Etienne dans le derby (1-0). L’entraîneur lyonnais, Rémi Garde, profite des ondes de RMC pour analyser la rencontre. Avec un trait d’humour.
Avant un derby, quelques phrases fusent toujours. Cette année, les Stéphanois, dans une bonne dynamique, ont allumé la mèche, par l’intermédiaire de Roland Romeyer. Fier de son gardien, ce dernier déclarait, quelques jours avant la rencontre, au sujet de Rémy Vercoutre et Stéphane Ruffier : « On ne compare pas une Ferrari à une 2CV ! ». Pas vraiment audacieux. Hier soir, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, le portier des Verts ne s’est pas montré irréprochable sur le but des Lyonnais.
« Vercoutre a donné sa réponse sur le terrain »
Rémi Garde, si mesuré d’habitude, a profité de l’antenne de RMC pour répondre au président stéphanois. Le tacle est rusé : « Personnellement, j’aime bien les 2CV. C’était ma première voiture et je n’en ai que de bons souvenirs ». Avant de poursuivre son analyse : « Vercoutre a donné sa réponse sur le terrain. Je l’avais déjà dit, le derby commence à 21 h. Il y a toujours des déclarations avant, c’est normal, ça fait partie du truc. Mais ce qui est important, c’est le terrain ».
« Beaucoup de pressing des deux côtés »
Romeyer écarté, le technicien rhodanien entre dans les détails du derby : « C’était un vrai derby, le jeu n’est pas passé tout de suite au premier plan. Il y avait beaucoup de pressing des deux côtés. On a été embêté avec la sortie malheureuse de Grenier qui est un élément important dans le jeu. Ça nous a déstabilisés un peu. En infériorité, on a souffert même si on a su ressortir le ballon. Et surtout, on a su contrôler cette équipe de Saint-Etienne qui restait sur une série d’invincibilité ».
« Avec Bastos, il y a toujours danger »
Le discret Rémi Garde termine son entretien en évoquant son coaching réussi, symbolisé par l’entrée de Michel Bastos, buteur quelques minutes après avoir tapé la main du sortant Gourcuff : « Avec Bastos, il y a toujours danger sur les coups de pied arrêtés. Mais avec Michel, à dix contre onze, c’était aussi la volonté de s’appuyer sur des joueurs capables de se projeter rapidement et c’est pour ça que son entrée était intéressante. Il est capable de balayer tout un côté, il l’avait déjà fait, et hier ça a marché ».