Källstrom, Bodmer, Ederson, Pjanic, tous rayonnaient dans leur ancien club au poste de meneur de jeu. A Lyon, ils ne s'y sont jamais imposés. A qui la faute ?
Depuis plusieurs saisons l’Olympique Lyonnais aimante les meilleurs meneurs de jeu de l’Hexagone : Källstrom (Rennes) en 2006, Bodmer (Lille) en 2007, Pjanic (Metz) et Ederson (Nice) l’année suivante et cet été Yoann Gourcuff. Un recrutement censé, à la base, palier le futur départ du maître à jouer, Juninho. Problème : tous ces joueurs de talent, leaders techniques dans leur ancien club, n’ont jamais su s’imposer à ce poste spécifique à Lyon. Mais ont-ils seulement été mis dans les meilleures dispositions pour s’exprimer ?
Un turn-over rédhibitoire Principales erreurs : ne jamais les avoir installés dans la peau de titulaires indiscutables et ne jamais leur avoir confié les clés du jeu lyonnais. Très peu utilisés à leur poste de prédilection, plus souvent remplaçants, ils ont perdu leurs repères. Comment retrouver ses sensations quand on ne joue pas ou pas à son vrai poste ? « Le turn-over abîme la confiance chez les créateurs qui ont besoin de toucher souvent le ballon, de jouer régulièrement et de développer des automatismes pour s’exprimer au mieux, assure Claude Le Roy. Il faut avoir une équipe-type avec des joueurs qui jouent à leur poste et des remplaçants qui savent quel est leur statut. Ce qui n’est pas le cas à Lyon ». Mais est-ce le joueur qui doit s’habituer au système de jeu ou l’entraîneur qui doit s’appuyer sur les spécificités de ses joueurs pour bâtir une équipe performante ?
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