Lyon contre qui es tu bon
La rédaction

Au-delà d'une double prestation d'anthologie face au Real Madrid, le parcours de l'OL en championnat est très peu lisible. A la peine face aux équipes du Top 7, les Gones le sont également contre les mal classés ! Lyon se bidonne donc seulement dans le ventre mou.

Le parcours de l’Olympique Lyonnais cette saison en Ligue 1 est saupoudré d’anecdotes incohérentes. Comment expliquer ce 5-5 à Gerland contre l’OM, l’embauche de Dejan Lovren lors du mercato hivernal, la fronde d’Aulas envers sa douce LFP ou le ras le bol de Sidney Govou ? Que de mystères. Sur le terrain, les mêmes interrogations demeurent. A deux mois de la fin du championnat, qui peut aujourd’hui dire que l’OL fait peur ? Et qui peut vraiment donner une courbe rectiligne de son parcours en championnat ? Ni ses concurrents directs pour le titre, ni ceux qui luttent pour le maintien. Seules les équipes du ventre mou du championnat comme le PSG, Valenciennes, Lorient ou Nancy plient face aux Rhodaniens. Explications.

Auxerre, seul cador battu ! L'Olympique Lyonnais a disputé sept matches contre les membres du Top 7. Pour une seule victoire à Auxerre (0-3). Deux nuls, face à Marseille (5-5) et Rennes (1-1), mais surtout quatre défaites, contre l'OM le week-end dernier (1-2), Lille (3-4), Bordeaux (0-1) et Montpellier (1-2). Quand on voit le calendrier réservé aux Gones, l’inquiétude peut être de mise. «Même si je les vois terminer sur le podium, il est possible qu’ils explosent complètement. Soit il gère bien, soit il craque et la 6e place est une réalité qu’il faudra envisager sérieusement», explique Xavier Gravelaine dans les colonnes du 10 Sport Hebdo.

16 points perdus contre les cancres Si l’on se réfère aux clubs mal classés de Ligue 1, le constat est encore plus impitoyable. Sur les 36 points que les Gones auraient pu acquérir devant des équipes classées de la 14e à la 20e place, seulement 16 ont été obtenus ! La défaite à Gerland devant Sochaux et une humiliation à Nice en octobre, deux nuls à Grenoble, à Boulogne et à Gerland dans le derby contre l'ASSE ont plombé les ambitions lyonnaises. «Je ne pense pas que l’histoire de Govou ou du match reporté contre Grenoble puissent avoir une incidence. Lyon est en train de connaître son heure de vérité», assure Gravelaine. Mais à la lecture de ces chiffres, Grenoble, lanterne rouge, a forcément un bon coup à jouer à 17h.