Mickaël Landreau avait été récompensé par Didier Deschamps de son bon début de saison par une convocation en bleu pour le dernier rassemblement. Mais depuis les affaires se gâtent, la faute à un vieux défaut qui ressurgit.
Dans la carrière de Mickaël Landreau, deux traumatismes doivent être enfouis bien loin dans son esprit pour éviter de passer de mauvaises nuits. Le premier, c’est son passage au PSG qui n’a pas été une franche réussite. Le second, c’est un fameux jour de septembre 2007 au Parc des Princes. Le 12 très exactement. Jour où James McFadden a mis Mickäel Landreau au cœur d’une drôle de polémique...
Une frappe magistrale, un placement contestable et une main manquant de fermeté. Voici comment Mickaël Landreau s’est retrouvé en une action pointé du doigt avec une étiquette « gardien en difficulté sur les frappes lointaines ». Pas aidé par une déclaration de Grégory Coupet, à l’époque gardien de l’Olympique Lyonnais, qui avait confié quelques semaines plus tard dans l’Equipe : « Je me suis souvent demandé si je l'aurais arrêté, et j'espère que je l'aurais fait. Je pense que je l'aurais arrêté », Landreau a eu la chance de voir la polémique s’éteindre peu à peu. Il faut dire que ses années lilloises lui ont redonné un certain crédit...
Mais ce vieux souvenir a soudainement ressurgi cette semaine à la faveur de deux buts encaissés sur des tentatives lointaines... Face au BATE Borisov, Volodko profite de l’apathie lilloise mais aussi d’un placement délicat de Landreau pour ouvrir le score.
Pas très net sur cette action, Landreau a préféré, lui, invoquer la faute à pas de chance. « On a manqué de réussite et on n’a pas été épargné par certaines décisions. Le 1er but, je vois une belle frappe... Celle-là est super bien partie. Ce soir, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est rentrer chez soi. » Sauf qu’hier soir, face à Lyon, c’est Lisandro Lopez qui a lui aussi utilisé l’arme « coup de canon » lointain pour l’égalisation.
Crédité de notes correctes dans la presse ce matin, Mickaël Landreau semble être passé, ce coup-ci, au travers. Ce qui se voit beaucoup avec l’équipe de France passe un peu inaperçu avec le LOSC. Dans une équipe lilloise qui doute de plus en plus, éviter de chercher le syndrome McFadden serait une bonne chose...