Alors que les Anglais ont le droit à des pelouses parfaites tout au long de la saison, le championnat de France a déjà été marqué par le report de matchs. L’ancien entraîneur d’Auxerre n’a pas été tendre avec la qualité des pelouses françaises dans les colonnes de l'Equipe : « C'est de l'incompétence notoire, diversement appréciable selon les circonstances et les endroits. C'est honteux d'avoir ainsi raté la pelouse du stade de Lille. À Toulouse comme au Stade de France, on joue au rugby, la cohabitation est impossible. Deux packs de 800 kilos qui piétinent une pelouse avec des crampons de 20 millimètres, on ne s'en remet pas. À Bastia, je suis surpris, c'était l'une des plus belles. Les pelouses du Sud sont conçues contre la sécheresse et pour garder l'eau. Lorsque les précipitations sont fortes, peut-être qu'elles n'absorbent plus ».
« Les Anglais ont l’amour du gazon »
Pour Guy Roux, la solution est toute trouvée : « Pourquoi Bonal avait la plus belle pelouse ? L'été, son ancien jardinier dormait au pied du poteau de corner et se réveillait à minuit pour arroser car c'était la meilleure heure. Une pelouse demande minutie et passion. Les Anglais ont l'amour du gazon. À Londres, chacun a son bout de pelouse, c'est une culture. Ils ont moins de gel aussi. L'un des ennemis des pelouses, c'est le dégel. On ne devrait jamais jouer quand ça dégèle ».