Giuly On a vraiment besoin de Sessegnon
La rédaction

Ludovic Giuly a lancé un appel au secours à Stéphane Sessegnon. Jugeant qu'à son âge, il ne pourra pas tenir sur la durée, le milieu offensif parisien espère et attend que Sessegnon revienne au PSG.

Dans un entretien accordé au Parisien, Ludovic Giuly s’est exprimé sur tous les sujets touchant au Paris Saint-Germain. Le cas Sessegnon, les ambitions du PSG, le titre de champion de France... le milieu offensif parisien n’a rien éludé.

Le cas Sessegnon « Je peux comprendre le malaise de Stéphane (Sessegnon), qui joue moins qu’il l’espérait. Nous ne sommes pas là pour le juger. Il a une histoire particulière qu’on respecte. Il faut qu’il sache que nous avons vraiment besoin de lui car l’effectif n’est pas énorme. Moi, je ne pourrai pas enchaîner tous les matchs. Cela m’est impossible. Ou alors, cela signifierait que j’ai trouvé une seconde jeunesse et il faut vite me refaire signer cinq ans (rires) ! S’il revient dans le vestiaire, il sera accueilli sans problème. Nous, on l’attend le plus vite possible. »

PSG : les points à améliorer « Nos résultats plaident pour nous. Mais il faudra rester extrêmement concentrés car nos erreurs de janvier 2010 doivent nous servir de leçon. On avait quand même concédé quatre défaites d’affilée en championnat… La reprise contre Sochaux (demain soir) sera très importante. L’objectif, c’est d’enchaîner plusieurs victoires, ce que nous n’avons pas trop su faire lors de la première partie de saison. Tout est encore fragile à Paris. Il faudra déjà gérer l’affaire qui nous tombe dessus avec les problèmes de Stéphane... On ne s’est pas crevé le c… pendant six mois pour tout laisser filer ainsi. » Le titre de champion de France« Cela se jouera fin février début mars. Là, on y verra plus clair. Pour l’instant, il ne faut penser qu’à une place en Ligue des champions. Cela signifierait qu’avec Claude (Makelele), nous avions vu juste en pensant qu’il était possible de refaire de Paris une grande équipe. Ce serait la fin heureuse d’un challenge de trois ans. Notre problème, c’est que tout le monde veut se payer Paris car nous produisons du beau jeu actuellement et nous avons de l’ambition. Cela va donc être deux fois plus dur qu’en début de saison. Mais un titre de champion, il n’y a pas mieux. J’en ai gagné un avec Monaco en 2000 mais il n’y avait que quelques milliers de personnes pour le voir ! A Barcelone (2005, 2006), la ville était en feu. Avec Paris, au Parc, ce serait prodigieux aussi. Voilà le message que j’aimerais faire passer aux autres joueurs : être champion, c’est un moment inoubliable qui reste pour la vie. La chance de le jouer n’arrive pas tous les ans. »