Jeudi se tenait la première réunion publique concernant la rénovation du Vélodrome. A cette occasion, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a fait de son ambition pour l'enceinte de l'OM.
Aussi mythique soit-il, le Vélodrome n’en demeure pas moins désuet par certains aspects. Etonnant pour un stade rénové en 1995. «On aurait pu le couvrir en 1995 mais j'ai poursuivi le processus engagé par mon prédécesseur. A ce moment-là, la couverture n'était pas prévue mais aucun patron du football ne nous avait dit de le faire», tente de se défendre maladroitement Jean-Claude Gaudin. Ces propos, le maire de Marseille les a tenu jeudi à l’Alcazar lors de la première réunion publique concernant la rénovation du stade olympien.
Ci-dessus, le projet du nouveau Stade Vélodrome.
Conscients des erreurs du passé, les dirigeants de la ville phocéenne souhaitent cette fois penser à long terme. «Aujourd'hui, la deuxième ville de France doit avoir un stade prestigieux. Un stade qui n'est pas à vendre, je tiens à le rappeler et que nous construirons avec l'argent des droits à bâtir tout autour», précise le maire de la ville. Trois axes de développement urbain sont prévus : le boulevard Michelet pour des commerces et des loisirs, des logements et des commerces de proximité dans l'axe Teissiere-Ray Grassi pour et enfin les berges de l'Huveaune pour une activité économique, notamment tournée vers l'hôtellerie.
La question du toit n’a pas été soumise à l’ordre du jour. Les quelques supporters présents ont tenté de s’immiscer dans les réunions décisionnaires rapporte La Provence. Gaudin a refusé poliment qu’ils intègrent le jury qui élira le groupement chargé de réaliser la transformation du Vélodrome.