Formé au FC Nantes au tout début de l’ère Kita (2006-2010), Vincent Sasso n’a pas eu sa chance chez les Canaris. Après une carrière très riche à l’internationale, le défenseur central brille en Ligue 2 sous les couleurs de la surprenante équipe de Dunkerque et se confie sur ses années nantaises.
Promue en Ligue 2 à l’été 2023, l’USL Dunkerque fait sensation lors de cette saison 2024-2025. Troisième du classement après 16 journées de championnat, les Nordistes font aussi parler d'eux grâce à la qualité du jeu proposé. Pilier de la défense dunkerquoise, Vincent Sasso s’est exprimé sur Instagram, dans l’émission « 100% Foot » proposée par Farid Rouas.
A Nantes, Sasso n’a pas eu sa chance
Formé au FC Nantes, Vincent Sasso n’a pas eu sa chance avec les Canaris : « La période du club n’était pas propice à faire jouer les jeunes car le club était redescendu en Ligue 2. C’était une période de transition et puis, le monde pro est difficile quoiqu’il arrive, encore plus pour un jeune et à un poste défensif. Ça a été plus dur mais comme n’importe quel jeune, les débuts parfaits n’existent pas ». Le défenseur central se voyait pourtant jouer un long moment sur les bords de l’Erdre : « Faire toute ma carrière peut-être pas…mais c’est vrai quand j’étais jeune, je voulais y rester un petit moment parce que c’était le club qui m’avait tout donné dans la formation et mes acquis en tant qu’homme. Mais rapidement, on se rend compte que ça ne se passe jamais comme prévu. Ça ne s’est pas fait mais j’en garde que des bons souvenirs ! »
Nantes – Dunkerque, des similitudes dans le jeu
Après des expériences au Portugal, en Angleterre et en Suisse, Vincent Sasso a choisi de revenir en France. Pari gagnant puisqu’à 33 ans, il est le grand patron de la défense dunkerquoise. Et les similitudes de jeu avec le FC Nantes sont bien là : « C’est sûr que le style de jeu et les acquis que j’ai eu à Nantes m’ont forcément aidé, m’ont façonné tout au long de ma carrière. Encore aujourd’hui avec Dunkerque, il y a pas mal de similitudes au niveau du jeu, donc forcément, ça m’a suivi ».