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À Chelsea, c’est en grande partie son incapacité à trancher lors des conflits entre joueurs qui a couté sa place à Carlo Ancelotti. Trop gentil, pas assez autoritaire, l’Italien « craint d’affronter les joueurs. Il ne veut pas se mêler des conflits, assure un de ses anciens collaborateurs. Quand il y a un conflit évident, il ne tranche pas et ça devient problématique. D’ailleurs ce sont les joueurs qui demandent à lui parler et non l’inverse », nous indique l'un de ses collaborateurs. À Paris, ce sont aussi les joueurs qui ont pris l’initiative de se réunir entre eux début décembre dans un restaurant parisien pour souder le groupe. Et dans le clash opposant Nenê à Ibrahimovic, Ancelotti n’est jamais intervenu en personne, car l’Italien a besoin d’un homme fort à la tête du club, comme pouvaient l’être Galliani ou Berlusconi au Milan, pour gérer ce genre de situation. À Paris, ce n’est pas le cas…
Antoine Simonneau (avec A.H.)