Dans la foulée de la victoire sur le Paris-SG (1-0), l'international sénégalais a commenté son association avec Gabriel Heinze dans l'axe de la défense olympienne. Une charnière qui a rassuré avant le délicat déplacement à San Siro, en Ligue des champions, mercredi.
Souleymane, la courte victoire contre Paris vous a-t-elle rassuré avant de vous déplacer à Milan ?
Ca fait toujours du bien de gagner à la maison surtout avant d'affronter une équipe comme le Milan. C'est bon pour le moral, c'est bon pour la confiance. Cette fois, on n'a pas pris pas de but et c'est une bonne chose car, dernièrement, on encaissait un but à chaque match. A Lyon, on en avait quand même pris cinq. Nous, les défenseurs, on a fait notre job à fond. J'espère qu'on va continuer comme ça.
Mercredi, il y a ce rendez-vous capital à San Siro. Que faut-il retenir du match aller pour éviter de se faire à nouveau piéger par le Milan AC ?
On sait où l'on a pêché au match aller. On a manqué de concentration et on l'a payé cash. Mercredi, on va aborder le match différemment en étant concentré de la 1ere à la 95e minute. A Milan, il va falloir être motivé à 200 % parce que les huitièmes de finale peuvent se jouer là-bas. Il faudra être solides et même un ton au-dessus par rapport à Paris.
Après le score fleuve du match contre Lyon et les 5 buts encaissés, l'axe central a, semble-t-il, retrouvé toute sa solidité. Et Heinze a joué à vos côtés...
Oui, on était mieux. Le retour de Taiwo sur le côté gauche nous a aussi fait du bien. Il apporte sa puissance, impose son physique. Il est vraiment costaud. Quant à Gaby, cela fait trois mois que l'on travaille ensemble, mais jusqu'ici, on se cherchait un peu. On avait besoin de répéter des matches pour parfaire nos automatismes. On s'entend de mieux en mieux, c'est vrai. Je sens que notre association prend forme, on montre de belles choses.
Vous défendez mieux et, en plus, vous vous mettez à deux maintenant pour marquer des buts (Diawara est impliqué sur la tête victorieuse de l'Argentin face au PSG)...
(Eclat de rire). Oui c'est vrai ! Vous voyez on s'entend vraiment bien ! Les coups de pied arrêtés c'est notre truc. On monte souvent et on a la chance d'avoir de très bons tireurs. Là, contre Paris, Fab (Abriel) tire le coup franc et le ballon tombe entre nous. Je crois que je la touche un peu de l'épaule mais c'est Gaby (Heinze) qui la met dans le but.
La seule ombre au tableau, finalement, c'est peut-être la nervosité perceptible de votre capitaine Mamadou Niang qui semble courir après un but et la confiance. On le voit d'ailleurs souvent rouspéter Brandao...
Mamad il est comme ça. Il gueule souvent sur le terrain mais c'est sa façon à lui d'encourager les autres. Comme il y a du monde, il y a du bruit dans le stade, il crie. Depuis la tribune, les gens peuvent penser qu'il "s'embrouille" avec Brandao, mais ce n'est pas ça du tout. Il n'y a aucun problème entre eux.
Propos receuillis par Olivier Schwob au Vélodrome