Homme fort de l'OL face à l'OM, Cris a fêté son 200e match en Ligue 1 de manière catastrophique. Avec lui, c'est tout Lyon qui a plongé dans le ridicule à Auxerre (4-0).
Jean-Michel Aulas voulait quatre victoires lors des quatre derniers matches de l’OL. Son objectif est déjà parti en fumée. Humilié 4 à 0 à Auxerre, Lyon n’a pas profité du faux-pas du PSG au Parc face à Nancy (2-2) pour assurer sa place en Ligue des champions. C’est comme si la victoire de prestige face à l’OM à Gerland n’avait servi à rien. Le visage des Gones comparé à celui affiché pour l’«Olympico» a d’ailleurs été totalement différent.
Pas un joueur rhodanien n’a surnagé à l’Abbé-Deschamps mais on retiendra surtout la prestation catastrophique de la défense. Dejan Lovren, d’abord. En retard d’emblée sur le remuant Traoré (17e), le défenseur croate a remis le couvert quelques minutes plus tard en déboîtant Oliech (39e). Deuxième carton jaune et expulsion logique (on notera que Lovren a eu des mots avec l’arbitre et qu’aucun de ses partenaires n’est venu le calmer).
Lovren à la rue aussi A la rue, la défense lyonnaise avait déjà sombré auparavant sur un but-réflexe de ce même Oliech, qui a mystifié Cris en profondeur. Le Brésilien aura vécu un cauchemar pour son 200e match en Ligue 1. En retard sur tous les ballons dangereux, il s’est souvent mis à la faute et a manqué de jugeote dans son placement.
Sur le deuxième but, Cris est ainsi devancé au point de penalty par Traoré, juste avant la pause. La causerie de Claude Puel dans les vestiaires n’a jamais eu l’effet escompté puisque Cris a aussi servi de plot humain sur le 3e but de Traoré, initié sur un une-deux avec Contout. Sur le dernier but, Cris n'y est pour rien... Vainqueur 4-0, Auxerre n’avait plus autant humilié Lyon depuis 1996. Cette époque ressemble à la Préhistoire pour l’OL.