Le Paris Saint-Germain a activé la deuxième phase de son recrutement en officialisant Ménez, Matuidi et Bisevac. Il était temps car le club de la capitale ne se fait pas que des amis.
Les nouveaux propriétaires du PSG se sont fait désirer courant juin. Ensuite, ce fut au tour de Leonardo de mettre du temps à officialiser son arrivée au Paris Saint-Germain. La stratégie du « traînage de pieds » a énervé quelques clubs en Ligue 1, notamment Valenciennes et Montpellier. Francis Decourrière et Louis Nicolllin ont en effet pesté le week-end dernier contre la manière de faire des nouveaux dirigeants qataris. « Camara ne viendra pas à Montpellier, a déjà soufflé Nicollin au micro de RMC. On ne va pas attendre 40 ans. Le Paris Saint-Germain nous a beaucoup trop fait attendre. On voulait savoir s’il était libre ou non, s’il fallait donner quelque chose... M.Roche ne nous répondait pas, “M.Paproux“ (sic, Robin Leproux, ancien président du PSG) n’était plus là. C’est malheureux et c’est dommage ».
Tactique volontaire ou pas ? D’une certaine manière et qu’elle soit volontaire ou pas, la tactique est bien pensée car elle permet au PSG de retarder le recrutement des autres clubs français, qui ont moins de temps pour assurer leurs arrières. Decourrière, qui a finalement dû lâcher son défenseur Milan Bisevac, ne pense pas autre chose que Nicollin. « Ça faisait déjà un moment qu’on était d’accord avec le PSG. Mais l’arrivée des nouveaux propriétaires a retardé un peu les choses, admet-il toujours sur RMC. Ce qui nous pénalise, parce qu’on n’a pu avancer sur le dossier de son remplaçant ». La lenteur de l’avancée du recrutement, décriée par les supporters, a donc finalement un avantage précieux.