Yohan Cabaye a éclaboussé la rencontre Ukraine-France de toute sa classe. Le joueur de Newcastle a pris une autre dimension en équipe de France. Voici en quoi il est devenu le patron des Bleus.
Une vista exceptionnelle Un contrôle, une passe. Un replacement, un tacle. Une situation dangereuse, une frappe, le plus souvent cadrée. Regarder évoluer Cabaye est simple car il joue toujours juste et comme l'a expliqué Blanc, « c’est le genre de garçons qui comprend vite ». « Il est devenu un pion essentiel dans cette équipe, nous confie Daniel Bravo. Avec Ménez, il a été le meilleur Français contre l’Ukraine ». Et de loin.
Un profil double emploi Vrai piston de l’équipe (voir plus bas), Cabaye possède un volume de jeu énorme depuis les matchs préparatoires. L’avantage, avec lui, c’est qu’il est aussi tranchant en attaque qu’utile et propre en défense. De plus, il sait s'adapter à gauche (Ukraine) ou à droite (Angleterre) du 4-3-3 concocté par le sélectionneur. « C’est un joueur intelligent, poursuit notre consultant. On le voit dans ses déplacements, ses interventions et ses choix de passe ». Sans oublier la lourdeur de sa frappe, qui a touché du bois après avoir fait trembler les filets juste avant vendredi soir…
Le maillon qui manquait à Blanc Avant le début de l’Euro, Blanc pleurait encore le forfait d’Abou Diaby. Ce ne doit plus être le cas désormais. En Cabaye, le sélectionneur des Bleuis a trouvé le parfait relayeur qui manquait à son équipe, le rouage essentiel à sa mécanique. Capable d’en être le premier passeur et… le finisseur ! « Il est à la fois capable de s’insérer entre les lignes et de marquer, appuie Bravo. Ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu un profil aussi complet en Bleu ». Aussi complet, humble et efficace, c'est effectivement vrai.