Ce qui rend Mandanda meilleur
La rédaction

Depuis le début de la saison, Steve est redevenu Mandanda. Solide, serein et surtout décisif, il se pourrait que le gardien de l'OM vienne chatouiller Hugo Lloris pour les deux matches des Bleus en octobre.Dehon, l’homme de confianceÇa a été le premier vrai transfert de l’OM mais il est passé assez inaperçu. Cet été, Nicolas Dehon a pris la place de Laurent Spinosi au posted’entraîneur des gardiens à la place de Laurent Spinosi. Ce technicien connaît bien Mandanda puisqu’il l’a formé lorsque ce dernier évoluait au Havre.C’est même lui qui a soufflé son nom au staff. «Il m'a permis de progresser techniquement mais aussi mentalement", affirme le Marseillais. La présence physique d’une épaule sur laquelle s’appuyer est une denrée rare. Autant en profiter.

Le brassard de capitaine C’est Didier Deschamps qui en parle encore le mieux. Le brassard de capitaine l’a transfiguré : «Le capitanat lui a fait du bien, il le dit lui-même. Il a des responsabilités supplémentaires même si ça ne va pas changer sa façon d’être. Mais son attitude dans le groupe est bonne», a-t-il avoué. Effectivement, l’intéressé ne se cache pas des bonnes ondes offertes par ses nouvelles fonctions. «Le brassard m’oblige être plus présent, j’ai des obligations, affirmait-il samedi au micro d’Orange Foot. Je pense que c’est un plus pour moi».

Il redevient décisifSa prestation au Parc des Sports d’Arles-Avignon a été PARFAITE. Sorties impeccables, claquette surréaliste, discours humble… Mandanda a notamment rassuré tous ses coéquipiers sur une tête de Kermorgant alors que le score n’était que de 1-0 pour les siens. Au-delà des mots, c’est aussi par les actes qu’on voit un bon capitaine. Souleymane Diawara, qui avait pourtant la carrure pour le devenir, avoue ne pas être jaloux de son partenaire. Bien au contraire. «Lui, il était là avant moi et c’est normal qu’il ait été choisi (ndlr, à bulletin secret). En plus, il est capable de nous faire gagner des points. Il est décisif», nous avouait-il cet été. 

Toujours le bon motDepuis le début de la saison, le portier international aurait déjà pu piquer quelques crises contre ses défenseurs. Notamment Cesar Azpilicueta ou Stéphane M’Bia, coupables respectivement sur les buts du Spartak (0-1) et de Monaco (2-2). Il ne les a jamais chargés et a cette faculté de passer très vite à autre chose. «Mais ce sont des choses qui arrivent même si ça ne devrait pas arriver car ça nous coûte un but. Steph est un grand garçon, un compétiteur, quelqu’un d’intelligent. Il le sait très bien et il n’y a pas à épiloguer là-dessus».

L’âge de la maturité Papa d’un petit garçon, Sacha, depuis le mois de mars 2009, Mandanda a appris le mot responsabilité. A 25 ans, âgé charnière, l’homme est plus mûr, bien dans ses baskets et sait parfaitement où il va dans sa vie privée. De plus, la Coupe du monde en Afrique du Sud a forcément dû lui renforcer le cuir.

Bientôt devant Hugo Lloris ?Le début de saison calamiteux de Lyon, même si Hugo Lloris reste Hugo Lloris, est un brin inquiétant. Lloris, sans doute moins que les autres, n’évolue pas dans un climat propice à rassurer. «Il travaille beaucoup et je pense qu’il est tout près d’une place de titulaires en équipe de France. Ca ne va pas tarder, il le mérite », affirme avec confiance Jean-Claude Dassier. Laurent Blanc sera-t-il du même avis pour les matches qualificatifs à l’Euro 2012 contre la Roumanie et le Luxembourg en octobre ?