LEuro déjà touché par le racisme
La rédaction

L’Euro n’a pas encore officiellement débuté qu’un premier acte de racisme visant une sélection est à déplorer. Des chants racistes et des cris de singe ont ainsi émaillé un entraînement des Pays-Bas.

Plus que certains retards de construction, la plus grosse crainte entourant l’Euro en Pologne et en Ukraine concernait les actes de racisme pouvant apparaître dans ces pays touchés par la montée des extrêmes. Ces craintes sont déjà une réalité, avant même que la première rencontre ne soit jouée.

Cris de singe envers les Néerlandais Jeudi, lors de leur premier entraînement à Cracovie (Pologne), les Néerlandais ont été la cible de chants racistes et de cris de singe proférés par des spectateurs polonais. Si les organisateurs ont tenté de désamorcer l’affaire en indiquant que ces supporters protestaient surtout sur le fait qu’aucune rencontre ne soit disputée dans cette ville, la BBC, présente à l’entraînement des Oranje, confirme qu’ils s’agissaient bien d’actes racistes.

« On ne doit pas se boucher les oreilles, appuie Mark van Bommel, capitaine de la sélection néerlandaise. Si cela arrive pendant un match, nous irons voir l'arbitre et lui demanderons de quitter le terrain. » Le climat de fête affiché hier en Pologne avec l'ouverture de la fanzone a déjà un goût amer.