Retour sur le dernier caprice de la diva du Bayern de Munich : ne plus parler Français. Avec en bonus, les meilleures blagues qui circulent sur le net au sujet de cette drôle d'idée?
Ribéry tient sa vengeance. Maltraité par les méchants journalistes français cet été alors qu’il n’était finalement que soupçonné d’avoir eu recours aux services d’une prostituée mineure, avant d’avoir été tout simplement catastrophique balle au pied ou micro en main en Afrique du Sud, l’heure de la revanche a sonné. Franck Ribéry a donc décidé de répondre en Allemand aux questions des journalistes français, une manière élégante de leur signifier qu’ils n’étaient pas les bienvenus à Munich. Déjà qu’il ne maîtrisait pas totalement la langue de Molière après 27 ans de pratique, on peut douter de son aisance dans la (douce) langue de Goethe, trois ans seulement après son arrivée. Mais pour cette affaire, comme les autres d’ailleurs, nous lui laissons le bénéfice du doute.
Les internautes se lâchent
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde puisque sur Internet, cette nouvelle n’a pas manqué de déclencher la fibre humoristique qui sommeille en chaque internaute (Si si, allez-y, essayez-vous aussi !). Exemple, chez nos confrères de Panenka.fr : « Franck Ribéry refuse désormais de s'exprimer en français... Parce que c'était le cas avant ? ». Sur le site du Midi-libre, lione.b y décèle un côté universel : « la bétise s'exprime dans toutes les langues.... » et BVB nous fait profiter de ses connaissances linguistiques : « Je l'ai entendu il y a 2 ou 3 semaines lors de sportschau, l'équivalent de jour de foot sur la 1ère chaine allemande. Et bien pour un type qui vit depuis 3 ans et demi dans un pays, il est NUL. Incapable de dire trois mots corrects. Nul en français très nul en allemand ».
Un gros tacle de Lehmann
Mais Ribéry, c’est encore Lehmann, désormais consultant sur Sky, qui en parle le mieux : « J'ai des gros doutes sur son professionnalisme (...). Un joueur qui est souvent blessé et qui fait régulièrement la une des journaux sans que le sujet soit forcément en rapport avec le football, ce n'est pas terrible. Si j'étais son entraîneur (...), je ne suis pas sûr que je le ferais jouer ».
Et si le mieux finalement, pour Ribéry, n’était pas de se taire en Français et en Allemand ?
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