La nouvelle boulette de Dassier
La rédaction

Le Jean-Claude Van Damme de la Ligue 1 a encore frappé ! La langue du président de l'OM a fourché au moment d'évoquer les bases de la tactique en matière de football. Incroyable mais vrai.

Sa bourde est passée inaperçue. Heureusement, pour lui, mais le 10 Sport veille au grain. Quand Jean-Claude Dassier parle football, ça décoiffe. Ça peut même faire peur, éloignez les enfants de l’écran, merci. JC(V)D a encore utilisé son arme préférée : la parole. Adepte d’un vocabulaire fleuri, avec l’affaire de la gouvernance de l’OM, son amour non feint du PSG ou la culotte de Ben Arfa, le président du club phocéen n’a pas dérogé à sa réputation.

Milieu en losange Selon nos informations, Dassier aurait déjeuné avec un journaliste du journal La Provence dans la semaine. A la question de ce dernier : «Vous ne pensez pas qu’il faudrait jouer en 4-4-2 ?», voici sa réponse : «Mais 4-4-2, ça ne fait que dix joueurs, non ?» Aie, aie, aie. Oui, effectivement Monsieur Dassier, ça ne fait que dix joueurs. Tout autant que les fameux 4-3-3, 4-5-1, 3-5-2 ou encore mieux, le bon vieux 5-2-3. N’allez surtout pas parler de milieu en losange à Dassier, il se pourrait qu’il vous parle de parallélogramme ou de bissectrice.

Attaqué par l'agent de Mancini Un autre souci est venu se greffer à ce souci d’arithmétique. Très réactif (verbalement) lors du vrai-faux transfert d’Alessandro Mancini, Dassier a été taclé en retour par l’agent du joueur brésilien, Roberto Calenda. En français dans le texte, voici ce que cela donne : «Les accusations du président de l'OM sont totalement infondées.Personne n'a jamais fait de véritables propositions sérieuses à mon joueur. Je ne vois pas comment on peut refuser quelque chose qui n'existe pas ! L'éventuel accord aurait été l'étape suivante», commente-t-il.

Pour lui, l'OM «a proclamé l'arrivée du joueur seulement pour contenter ses supporters parce qu'il a des problèmes avec eux (sic). Mais vu qu'il n'y a eu aucune tractation, il a dû après donner des explications pour la non-arrivée de Mancini. Il a alors tiré à vue sur nous en nous rejetant la faute. De toute évidence, ce club avait besoin se faire de la publicité sur le dos d'un joueur de valeur et il l'a fait sur notre dos. Si la situation devait continuer, on devrait réagir par voie légale, mais sincèrement j'espère que ça n'arrive pas», a-t-il fini par conclure.