Selon le Point, qui affirme s'être procuré le compte-rendu des auditions des mutins de Knysna, les Bleus ne voulaient pas faire grève. Ils protestaient contre leur équipementier pour un retard de livraison...
Attention, le Point lâche du lourd. Dans leur édition à paraître ce jeudi, l'hebdomadaire prétend avoir en possession « le rapport de quatre pages rédigée par la mission d'information chargée par la Fédération française de football (FFF) de faire la lumière sur la grève des Bleus en Afrique du Sud ». Un document « divisé en quatre chapitres ("responsabilités des joueurs", "administration", "sélectionneur/staff technique" et "conseils à la FFF") » riche de succulentes révélations... Extrait de l'article à paraître ce jeudi, dans le Point.
« On y lit par exemple qu'il faut "oublier l'idée de meneurs ou caïds rapportée par la presse" et qu'"il n'y a eu aucune intimidation ou contrainte". Le document égratigne aussi Domenech. Parmi les six griefs adressés au sélectionneur : "Des choix non expliqués et donc pas compris qui ont fait naître des malaises, voire de la rancoeur", ou l'absence de décision pour gérer l'incident avec Anelka et le fait de ne pas avoir informé la fédération de l'altercation. Domenech, désigné comme le "traître"
Concernant Anelka toujours, il apparaît que l'insulte adressée à Raymond Domenech est : "Va te faire enc..., toi et ton équipe !" Quant aux paroles que le joueur a ensuite "marmonnées", aucun des témoins auditionnés n'a été en mesure d'en donner la teneur. Le rapport précise que Nicolas Anelka s'est opposé à donner toutes excuses publiques qui lui auraient interdit par la suite de porter plainte contre le journal L'Équipe pour diffamation, ce qu'il a fait le 29 juillet. Par contre, le joueur de Chelsea aurait accepté de prononcer des excuses "en privé", refusées par Raymond Domenech. On découvre aussi que trois joueurs ont désigné, dans leur audition, l'entraîneur des Bleus comme le "traître" ayant "balancé" Anelka au quotidien sportif...»
Le meilleur pour la fin... (à lire impérativement !)
« Durant les auditions, les joueurs se sont défendus pied à pied. Ainsi, ils ont expliqué que s'ils ne portaient ni chaussures à crampons ni sacs de sport le 20 juin, ce n'est pas, comme il a été dit, parce qu'ils avaient décidé de ne pas s'entraîner, mais parce que cela faisait très longtemps qu'un employé d'Adidas était chargé de leur apporter leur équipement directement dans les vestiaires... »
Les joueurs de l'équipe de France ne seraient plus d'horribles mutins mais des grévistes mal chaussé ?! Le Point a intérêt d'être sacrément armé. Car l'un des trois membres de la commission d'information, Patrick Braouezec, a affirmé au 10 Sport que « ce rapport n'existe pas! ». Et surtout « qu'aucun joueur n'a mentionné le nom de Raymond Domenech pour évoquer ces fameuses fuites. Tous ont reconnu avoir une responsabilité dans ce qui a pu se passer. »