Invité à apporter son éclairage sur les quatre mois de Rudi Garcia à la Roma, Marco Evangelisti, qui suit les Romains pour Il Corriere dello Sport, a qualifité de plutôt bonne la relation de l'ex-Lillois avec la presse.
Rudi Garcia plaît aussi bien aux supporters qu'aux journalistes. Débarqué cet été en provenance du LOSC, avec qui il avait décroché le titre de champion de France en 2011, celui qui n'était pas le choix numéro un des dirigeants de la Roma a renversé la vapeur pour devenir un intouchable dans la capitale d'Italie. Marco Evangelisti, qui suit les Romains pour Il Corriere dello Sport, a décrit la relation que le coach de la Roma entretient avec le milieu de la presse en Italie.
AS Rome : «Garcia se considère comme l'homme qui a renversé l'histoire de la Roma»
« IL ÉTAIT ENTRAÎNEUR DANS UN CLUB GRUYÈRE »« Il répond à nos questions et il a des expressions qui sont très faciles pour nous, pour faire des titres. Mais à Rome, les journalistes sont un peu cyniques. Et ce n’est pas bon. Souvent au bout de quelques mois, les relations très bonnes deviennent rapidement mauvaises, sans raison particulière, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à . Rudi Garcia a fait couvrir d’une banderole le tour du centre d’entraînement car certains journalistes regardaient ses mises en place tactiques à l’aide de jumelles. Quand il est arrivé, Rudi a d’ailleurs dit qu’il était un entraîneur dans un club gruyère. Il a aussi demandé que tous les rideaux soient fermés dans les bâtiments administratifs quand la Roma s’entraîne pour qu’il n’y ait aucune fuite. »
GARCIA INNOVE POUR LA PRESSESi l'ex-coach du LOSC a opté pour cette solution, il a en revanche lancé une nouvelle mode dans la capitale d'Italie.« Il faut dire aussi que c’est la première fois qu’un entraîneur ouvre une séance à la presse, a-t-il ajouté. Tous les vendredis, on peut voir les joueurs exécuter des petits jeux. C’est amusant et on voit Garcia faire son show. Ça se sent, il a ramené de l’enthousiasme dans le club. Et surtout, tous les joueurs ont confiance en lui. Ceux qui jouent comme ceux qui ne jouent pas ! »