FC Barcelone : Le jour où Raul a frappé Xavi
La rédaction

Xavi, si efficace sur le terrain, se plait dans la discrétion. Ses sorties médiatiques sont rares. Et donc précieuses. Comme cet entretien, accordé au Daily Mail, dans lequel le milieu de terrain catalan se livre, comme jamais.

Il y a des joueurs, comme Messi ou Ronaldo, habitués des exploits individuels, qui attirent le regard des supporters, comme des journalistes. Et d’autres, comme Xavi, qui vivent dans l’ombre de ces solistes. Alors bien sûr, personne ne remet en cause le talent du milieu de terrain espagnol. Mais de là à reconnaitre qu’il est la pièce maitresse de l’effectif catalan, il y a un pas, qui n’est pas souvent franchi. L’injustice existe, aussi, dans le football. L’intéressé, lui se plait dans cette discrétion. Résultat, on ne sait pas grand-chose de lui. L’interview, accordée au Daily Mail, nous apprend donc beaucoup.

« Le sentiment de supériorité était incroyable » 

On s’en doutait déjà, mais monsieur a du goût. Son footballeur préféré ? Le rouquin le plus connu de Manchester : « Je pense que Paul Scholes est le meilleur milieu de terrain de ces vingt dernières années. C’est un modèle. Après, bien sûr, comme la plupart des milieux de terrain du Barça, mon idole était Pep Guardiola ». Son meilleur souvenir en pro ? Une victoire étoilée : « La Coupe du Monde, évidemment. Mais aussi le match contre le Real gagné 5 à 0. Le sentiment de supériorité était incroyable ». Le pire souvenir ? Un coéquipier en difficulté : « C’est quand nous avons découvert le cancer d’Abidal. Je me souviens avoir pensé à quel point il était fort. Il nous a encouragé autant que nous l’avons encouragé ».

« Raul s’était approché de moi et m’a mis un coup »

Dans le même entretien, on apprend, en passant, que la musique préférée de Xavi est Losing My Religion de REM, qu’il aimerait partager un repas avec De Niro, Bruce Springsteen et Maradona. L’Espagnol termine son interview en dévoilant un secret : « J’avais environ 18 ans, et nous jouions à Bernabeu. Ça avait un peu chauffé entre les joueurs. Raul s’était approché de moi et m’a mis un coup derrière l’oreille avant de me glisser : « Sache où est ta place gamin, ici il y a une hiérarchie ». Aujourd’hui, les deux joueurs sont amis.