Alors que l’OL est allé chercher le match nul hier sur la pelouse d’Odessa, le journaliste Pierre Ménès a fustigé l’attitude de… l’UEFA.
Alignant une équipe extrêmement rajeunie hier soir la pelouse du Tchernomorets Odessa dans le cadre des 16e de finale de l’Europa League, l’Olympique Lyonnais est tout de même allé chercher un bon match nul (0-0) en Ukraine, préservant ses chances de qualification au prochain tour. Pour le journaliste Pierre Ménès, la situation politique très tendue dans ce pays (des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont causé des dizaines de morts depuis quelques jours) aurait néanmoins dû forcer l’UEFA à reprogrammer la rencontre.
« L’UEFA, QUI NOUS DONNE DE GRANDES LEÇONS D’HUMANISME… »
« Un dernier mot concernant le fait que ce match ait eu lieu. Ceux qui gouvernent le football international et en particulier ces messieurs de l'UEFA, qui nous donnent de grandes leçons d'humanisme et de fair-play, acceptent sans broncher de faire jouer un match de foot dans un pays où on tire dans la foule. Ça ne leur pose pas de problème. Moi, ça me choque. On me dira qu'il ne faut pas mélanger sport et politique. Mais là, ce n'est pas de la politique. C'est bien plus grave que ça... », a-t-il déclaré sur son blog.
« AVEC SA GROSSE ÉQUIPE, LYON AURAIT DÉJÀ PLIÉ L’AFFAIRE »
Le journaliste-vedette de Canal+ a par ailleurs critiqué la décision de l’OL d’aligner une équipe très rajeunie pour ce match. « Il est évident qu'avec sa grosse équipe, Lyon aurait déjà plié l'affaire. Mais voilà, il y a une échéance importante en championnat dimanche. Je comprends ce point de vue, mais je reste toujours stupéfait qu'on puisse brader une compétition européenne, surtout quand on arrive en phase à élimination directe. Espérons que ce choix contestable effectué par Rémi Garde ne se retournera pas contre l'OL lors du match retour », a-t-il ajouté.