Euro 2012 : Pays-Bas - Danemark, les tops et les flops
La rédaction

Séisme dans ce début d'euro. Les Pays-Bas de Robin Van Persie sont tombés dès leur premier match face au Danemark. Des Danois qui ont joué crânement leur chance et se placent en outsider pour les quarts.

Les tops

Krohn-Delhi, ce héros

Inconnu avant ce match, le Danois Krohn-Delhi devrait voir sa cote de popularité grimper en flèche dès demain. Le joueur de Brondby FC, club du championnat danois est à l'unique buteur de ce match. Opportuniste, il a dribblé une partie de la défense néerlandaise pour placer le ballon entre les jambes de Stekenlenburg. Mais pas que. Il a été dans tous les bons coups de son équipe. A surveiller.

Andersen, impassable

Impossible de gagner un match contre les Pays-Bas sans une défense hermétique et un gardien de classe. Ce fut le cas. Présent dans les airs, précis dans sa relance et calme, Stephen Andersen fait office de rempart de taille. Il s'offre même le luxe d'une double-parade sur Huntelaar et van Persie en fin de match qui sauve les siens.

Le Danemark, solide

Connue pour être une équipe solide défensivement, le Danemark a montré une belle efficacité devant le but et du beau jeu aussi. Vifs et rapides, les attaquants danois à l'image de leur buteur ont montré qu'il faudrait compter sur eux pour cet Euro 2012.

Les flops

Robin Van Persie, la catastrophe

Forcément les flops sont à mettre à l'actif de l'équipe perdante et de ceux qui n'ont pas su mettre le ballon au fond. Robin Van Persie fut l'un d'entre eux. Toujours aussi volontaire dans la tâche et disponible dans le jeu, l'attaquant néerlandais a toutefois fait preuve d'imprécision et de maladresse. Au total, une bonne demie-douzaine d'occasions manquées et sans doute de quoi entamer la confiance à l'heure de la concurrence acharnée avec Huntelaar. Un attaque symptomatique de son équipe : inefficace.

L'ambiance aux abonnés absents

Surprenante cette image de début de match où, après avoir assisté à une mini-cérémonie d'inauguration du Metalist Stadium avec chants et danses, apparaît une enceinte qui n'est pas pleine. Derrière les buts et dans la tribune présidentielle, des carrés entiers de sièges sont vides. Etonnant quand on sait l'engouement et la ferveur des supporters des deux nations lors des épreuves précédentes. Ajoutez à cela des tribunes loin du terrain et vous obtenez un match terne.