Si l’Italie n’est pas plus qualifiée pour les demi-finales de l’Euro que la France, pour le moment, le parcours des deux équipes ne laissera de toute façon pas la même impression...
Vivre avec un scandale, ils savent faire En équipe de France, dès qu’un joueur a un mot plus haut que l’autre ou que quelques embrouilles ont lieu dans les vestiaires, cela crée une zizanie énorme dès que la presse les dévoile. En équipe d’Italie, cela ne pose aucun problème. La Squadra Azzurra vient de débarquer pour cet Euro avec un terrible boulet au pied : l’affaire des matchs truqués. Domenico Criscito, défenseur italien censé être présent dans la liste des 23 pour l’Euro, a été arrêté et finalement privé d’Euro. Pas de quoi bousculer les Transalpins qui, quelques jours après, réalisaient un grand match face à l’Espagne.
Gérer des joueurs compliqués, ils savent faire En équipe de France, Samir Nasri qui s’embrouille avec les journalistes ou Hatem Ben Arfa qui aime beaucoup trop les textos d’après-match, sont considérés comme des cas difficiles à gérer. Mais finalement, ce n’est rien à côté de l’Italie qui doit gérer Antonio Cassano mais surtout Mario Balotelli. Un sacré personnage à côté desquels Nasri et Ben Arfa font figure d’enfant de choeur. Et pourtant, Balotelli n’a pas encore dépassé la ligne jaune lors de cet Euro et s’est même montré décisif avec un but fantastique face à l’Irlande...
Faire douter l’Espagne, ils savent faire L’Espagne que l’on a pu voir hier face à l’équipe de France n’était pas la grande Espagne, et sûrement même la pire de cet Euro. L’Italie, face un champion du monde en meilleure forme, avait lui réussi à faire douter l’Espagne au point même de décrocher le point du nul. Les Italiens avaient réussi la combinaison parfaite. Se montrer très solide derrière tout en exploitant des coups à fond. Tenir bon et exploiter les changements à l’heure de jeu pour frapper fort et ouvrir le score. Bref, exactement ce que voulait faire Laurent Blanc. Mais l’Italie a pu le faire. Pas les Bleus.