Ce soir, la Suède affrontait l’Ukraine, dans l’autre match du groupe des Bleus. Focus sur le joueur qui nous intéresse le plus, Ibrahimovic. Pour les Bleus, et pour le PSG, qui rêve de s’attacher ses services.
Une petite astuce, si dans un match, comme ce soir, vous ne trouvez pas Ibrahimovic sur votre téléviseur. Regardez dans le rond central, et vous verrez le grand suédois marcher tranquillement. Oui, comme Alou Diarra. Mais contrairement au milieu défensif marseillais, Zlatan se réveille, quand le cuir s’approche de lui. Ce soir, à l’image de la Suède, Zlatan Ibrahimovic n’a pas fourni une très grande prestation. Positionné en retrait de Rosenberg, dans un nouveau rôle de faux numéro dix, l’attaquant du Milan AC, pris dans la tenaille, a touché très peu de ballons.
Bien servi par Kallstrom
Mais quand il le touche, il en prend soin. Techniquement irréprochable, physiquement indéracinable, Zlatan fait plus ou moins ce qu’il veut balle au pied. Le géant suédois peut distiller des caviars, comme sur ce centre caressé de la quinzième minute, ou sur sa passe géniale à destination d'Elmander. Quand il se décide à la jouer perso, soit souvent, monsieur crochète qui il veut. Et en plus, il sait se placer. Sur l’une des seules fois où Ibrahimovic s’est inséré dans les seize mètres, il a planté, sur un bon service de Kallstrom. Un plat du pied gavé de sang-froid.
Irritant
La conclusion se fait donc en deux temps. Premièrement, Zlatan est un danger à surveiller de très près, pour toutes les défenses. Et donc pour celle de la France, le mardi 19 juin prochain, pour la dernière journée du groupe D. Mais Ibra est aussi un joueur qui compte ses efforts, et qui peut facilement irriter ses coéquipiers, comme sur ce marquage approximatif, qui permettait à Schevchenko d’inscrire le but victorieux. Pas forcément la bonne pioche pour un PSG qui souffre déjà de problèmes d’égo ? Si, parce qu’en Ligue 1, cet attaquant marquerait quarante buts. Oui, en marchant.