Raymond Domenech a créé son petit buzz pendant cet Euro 2012 grâce à la chronique qu’il tient sur Ouest France. Et il n’a pas attendu aujourd’hui pour distribuer les coups.
Raymond Domenech est encore au coeur de l’actualité aujourd’hui. Sa saillie verbale envers les joueurs de l’équipe de France, aujourd’hui, dans Ouest France, crée l’événement. Mais en se plongeant sur toutes ses chroniques, il y a de quoi s’amuser...
Quand Raymond Domenech dit tout et son contraire sur l’Angleterre :
Le 26 mai : « L’Angleterre n’a aucune qualité ! Avec un entraîneur qui arrive au dernier moment et qui n’est pas un premier choix… Fabio Capello est tout sauf fou, s’il avait eu une chance de gagner l’Euro, il serait resté. Il a fait le bilan de son équipe depuis deux ans, il a compris. Il a trouvé une excuse bidon avec l’affaire Terry (retrait du brassard par la Fédération), et il est parti. Le match sera facile, la défense anglaise est catastrophique. Après il ne faudra pas perdre contre l’Ukraine, et ce sera réglé pour le premier tour ! »
Changement de cap, le 11 juin : « Je me suis trompé le jour où j’ai dit que l’équipe anglaise était bonne à rien. C’était l’époque où elle n’avait pas de sélectionneur après le départ de Fabio Capello qui, sans explication rationnelle, avait abandonné le radeau de sa Majesté. C’était la période où les stars se marchaient dessus pour de sombres raisons d’ego mal positionné. »
Quand Raymond Domenech dit qu’il ne cassera pas les joueurs...
Le 26 mai 2012 : « Je parlerai de ce que j’ai vu, soulignant ce qui m’a plu ou déplu. Les anciens qui regardent un match et estiment que ce n’est pas bon, ça ne m’a jamais gêné quand j’étais sélectionneur. Même si je déplorais que la critique soit systématique. Moi, j’essayerai de raconter sans allumer les mecs qui iront au feu alors que moi je serai devant mon poste. »
...mais en fait si
Le 25 juin : Raymond Domenech s’en est pris tour à tour à Nasri – « La plus criarde (de ses faiblesses) étant son incapacité à regarder autre chose que son nombril. Il suffit de quelques-uns pour qu'un groupe explose ou implose. Nasri en a été le symbole visible. Je n'en dirai pas plus, le vestiaire se chargera de l'enfoncer. » - à Ménez – « Ménez peut monter une entreprise de démolition, il fera fortune. » - puis à Yann M’Vila – « M'Vila pourra être son maître d'oeuvre au vu de sa sortie de terrain, remarquable face à l'Espagne... »
Quand Domenech se paie Ibrahimovic
Le 19 juin : « Les Vikings, déjà en vacances, ne seront compétitifs que si leur sélectionneur a le courage de renvoyer au plus tôt Zlatan Ibrahimovic. Il vampirise le jeu de son équipe. J'en viens à me demander comment il peut être un grand joueur en affichant autant de mépris pour ses partenaires. »
Quand Domenech renvoie une pique à Anelka
Le 12 juin : « Tout d’abord, qu’elle sait s’adapter au jeu de ses adversaires. Les deux milieux offensifs, Malouda et Cabaye, ont su rester bien en place, pour boucher les espaces de relance anglaise. En contrepartie, ils n’ont pas pu évoluer assez haut en soutien des attaquants, ce qui a obligé, à son corps défendant, Benzema à décrocher (et vous savez ce que je pense des attaquants qui décrochent trop…). »