Le rendez-vous était important pour les Italiens. Il fallait montrer une équipe offensive pour aller chercher une victoire face à la Croatie. Bilan mitigé avec ce match nul (1-1) et, surtout, un entente Balotelli et Cassano très compliquée. Focus sur les deux hommes.
L’un évolue à Manchester City, l’autre joue au Milan AC. Mario Balotelli et Antonio Cassano ont été choisi par Cesare Prandelli pour former l’attaque italienne face à la Croatie. Irritant dimanche contre l'Espagne (1-1), Balotelli aurait pourtant pu ne pas démarrer ce match en tant que titulaire... Il a ainsi profité de chaque ballon pour tenter de se mettre en évidence, mais a souvent manqué le cadre. Pour sa première occasion au bout de deux minutes de jeu, par exemple. Dès la 6e minute, Cassano centre son ballon qui sera repoussé par la défense croate. Le joueur du Milan AC réitère quelques minutes plus tard avec une belle frappe du pied gauche, mais non cadrée. L’excellent Andrea Pirlo lance Balotelli dans la profondeur, qui fait la passe à Cassano mais le ballon est repoussé par la défense à quelques mètres des filets du portier croate, Pletikosa.
Cassano se retient !
A la 29e minute, Cassano a le ballon dans les pieds mais ne fait pas la passe à son coéquipier. Balotelli, pas content, ne manque pas de lui préciser qu’il était démarqué et prêt à tirer, de manière pas très sympathique ! Le duo d’attaquants n’a pas l’air sur la même longueur d’onde. Peut-être dû au fait, que les deux joueurs, deux fortes têtes il est vrai, n'ont pas l'habitude d'évoluer ensemble. Quelques minutes plus tard, toujours en première période, plutôt que de prendre sa chance dans l'axe des 25 mètres, Cassano casse son élan pour servir Balotelli, pourtant bien entouré. Le petit « coup de gueule » du Citizen bloquerait-il le jeu de son coéquipier, pour qu’il lui fasse davantage de passes ? Une chose est sûre, Antonio Cassano aurait pu tenter plusieurs frappes directes dans le cadre croate. Balotelli veut se faire pardonner de son occasion manquée lors du match précédent. Au point de frustrer ses coéquipiers ? En tout cas, Balotelli n’aura pas réussi à concrétiser une de ses frappes, sur les trois qui étaient cadrées. Antonio Di Natale rentre à la 70e minutes, poste pour poste, avec Balotelli.
Par Amélie Lesoudier