Après la première Liga remportée depuis cinq ans et un deuxième sacre consécutif en Ligue des Champions avec le Real Madrid, l'entraîneur Zinédine Zidane est au coeur la planète football. Son ancien coéquipier en Equipe De France Robert Pirès juge les dix-huit premiers mois de l'ancien numéro 5 merengue.
Cinq trophées en une saison et demie. C'est le bilan plus qu'exceptionnel de Zinédine Zidane sur le banc du Real Madrid. El Magnifico a repris un club à la dérive début 2016 à l'époque entraîné par Rafael Benitez. Au passif de ce dernier, une déroute à domicile lors du Clasico face au Barca (0-4) et une élimination en Coupe du Roi… sur tapis vert. Dix-huit mois plus tard, Madrid est redevenu le plus grand d'Europe, avec la douzième coupe aux grandes oreilles de son histoire. Contrairement à son prédécesseur, le natif de Marseille est parvenu à gérer les égos des stars de l'effectif, quitte à les mettre sur le banc ou les sortir en cours de match. Le meilleur exemple reste Cristiano Ronaldo, titulaire "seulement" à 29 reprises en Liga. Il a également su concerner tout son effectif, avec pas moins de 24 joueurs utilisés cette saison. Ancien coach de la réserve de la Castilla, la patte Zidane s'est également faîte ressentir dans sa faculté à intégrer les joueurs formés au club (Nacho Fernandez, Lucas Vazquez), habituellement prêtés aux quatre coins de l'Espagne sans réelles perspectives d'évolution au sein de la maison blanche.
Déjà le meilleur'
Ce bilan irréprochable fait-il de Zidane le meilleur entraineur au monde? Robert Pirès a sa petite idée sur la question « Au niveau des clubs, il est déjà le plus grand. En moins de dix-huit mois, il a remporté deux Ligues des champions, un Championnat d’Espagne, une Supercoupe d’Europe et un Championnat du monde des clubs ! Il était né pour être le meilleur joueur du monde. Il l’a été. Il est aussi né pour être le meilleur entraîneur du monde et, aujourd’hui, il l’est. » affirme avec admiration l'ancienne gloire de Metz dans les colonnes du Parisien. Pour celui que l'on surnommait la fusée bleue, son ancien partenaire offensif est déjà au sommet de la hiérarchie. Avec de tels éloges, nous sommes en mesure de nous demander comment le coach madrilène pourra faire mieux l'an prochain, lui qui frise déjà l'excellence.