Titulaire au sein du milieu de terrain du FC Séville et salué par les observateurs pour ses dernières prestations, Geoffrey Kondogbia se livre au 10 Sport avant la demi-finale retour de Coupe du Roi contre l’Atlético Madrid, ce soir à 21h. Le Français redoute particulièrement la force mentale des Colchoneros.
Geoffrey, est-ce que le FC Séville joue sa saison sur cette demi-finale retour de Coupe du Roi ?
Non, on ne joue pas notre saison là-dessus mais c’est quelque chose de très, très important. C’est attendu par tout le monde, que ce soit nous les joueurs, le staff, le club, le public. Donc c’est sûr que c’est un des matchs les plus importants de la saison. On sent un gros engouement autour de ce match.
Cette pression extérieure justement, comment vous l’avez vécue ?
On ne s’est pas trop focalisé sur le match avant aujourd’hui. On essaye de parler d’autre chose parce qu’on sait ce qu’on a à faire et on sait à quel point le match est important. Donc on préfère se parler d’autre chose pour évacuer la pression, ne pas se focaliser sur l’événement pour ne pas passer à côté.
Quelle va être la clé du match ?
Ça va surtout se jouer mentalement, psychologiquement. L’équipe qui prendra l’ascendant psychologique, c’est l’équipe qui gagnera.
D’autant plus contre l’Atlético non ?
Oui, complètement parce que quand l’Atlético se sent en confiance, sent que ça se passe bien, c’est là qu’ils sont très dangereux et surtout très durs à manier. Donc il faudra leur donner un coup psychologique dès l’entame de match pour les faire douter. Il faudra leur mettre la pression dès le début, s’imposer dans les impacts, leur montrer qu’on est chez nous et que ça va être très difficile pour eux.
Justement, le bouillant public du Sanchez-Pizjuan ça ne peut que vous aidez...
C’est sûr, c’est vraiment un plus. À l’aller on sentait qu’ils avaient plus de présence sur le terrain grâce à leur public. Ce sera aussi le cas pour nous.
Que redoutez-vous particulièrement chez votre adversaire ?
Ce qui me fait peur, au-delà de leur talent et de leur qualité de jeu, c’est leur mental. C’est une équipe qui doute très peu dans les temps faibles, même si elle en a très peu. Et quand elle en a, ils arrivent à vite redresser. Leur mental, leur caractère, à l’image de leur entraîneur, c’est vraiment leur force.
À Madrid, Antoine Simonneau