Menacé par Zidane, Deschamps se lâche sur leur relation
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

En concurrence avec Zinedine Zidane pour le poste de sélectionneur, Didier Deschamps a décidé de poursuivre son aventure à la tête de l’équipe de France. La relation entre les deux champions du monde 1998 a beaucoup fait parler ces derniers mois, une rivalité sur laquelle est revenu l’actuel sélectionneur des Bleus. 

Arrivant à la fin de son contrat après la Coupe du monde au Qatar, Didier Deschamps avait le choix pour son avenir, une décision qu’attendait impatiemment Zinedine Zidane, libre depuis son départ du Real Madrid et désireux de prendre la tête de l’équipe de France. Le sélectionneur des Bleus a finalement décidé de prolonger de trois ans et demi son bail, jusqu’au Mondial 2026, obligeant Zinedine Zidane à revoir ses plans. Avec cette situation, les deux hommes ont été mis en concurrence, mais aucun problème n’existe entre eux à en croire Didier Deschamps.

« À partir de moment où le respect existe entre nous, c’est l’essentiel »

« Depuis quelques années, j’ai cette capacité à rester imperméable au monde extérieur. Les débats, les éventuelles polémiques, prennent de la place, mais ils n’ont aucune prise sur moi, indique Didier Deschamps dans les colonnes du Parisien. Le contexte a entraîné une rivalité sportive entre nous. Ce n’est pas moi ni lui qui l’avons créée. Je n’ai pas de problème avec ça. À partir de moment où le respect existe entre nous, c’est l’essentiel. »

« Avant une grande compétition, l’incertitude qui pèse sur l’avenir du sélectionneur peut entraîner des débats extérieurs »

Didier Deschamps justifie par ailleurs sa volonté de rester à la tête de l’équipe de France jusqu’en juin 2026. « Pour la première fois en dix ans, je me suis retrouvé, avant le Qatar, en fin de contrat. C’était la décision du président, pas la mienne. Croyez-moi, ce n’est pas l’idéal, confie le sélectionneur tricolore. Avant une grande compétition, l’incertitude qui pèse sur l’avenir du sélectionneur peut entraîner des débats extérieurs, dans les médias notamment, qui peuvent avoir un impact négatif sur le groupe. Surtout s’il est, comme c’était le cas au Mondial, jeune et moins expérimenté que ses devanciers. La logique aurait voulu que je parte au Qatar avec un contrat jusqu’en 2024. Il n’y aurait, dès lors, pas eu matière à discussion. »

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