Boris Diaw, ailier français des Charlotte Bobcats en NBA, a passé quelques jours en France pour s'occuper de son club, la JSA Bordeaux. En retour, le 10 Sport s'est occupé de lui...
Tu arrives à suivre l’actualité française aux États-Unis ? Je regarde régulièrement des sites d’informations afin de rester connecté avec ce qui se passe ici, que soit l’information sportive ou plus générale.
Les expulsions de Roms décidées par le gouvernement, ça te choque ? Pour le moment, j’essaye de ne pas trop m’investir dans la politique, je reste plutôt concentré sur le sportif. Ceci dit, on ne peut pas rester insensible au sort de ces gens. Ce n’est jamais chose agréable de voir cela.
Avec ta marque, UKIND, il y a un coté écolo et un peu politique ? Ecolo complètement, politique non. Il s’agit surtout d’avoir une attitude éco-responsable autour du commerce équitable. On travail avec du coton bio, on veut mettre en avant un comportement humaniste, tout en respectant les traditions.
Pas facile de réussir dans le business avec ça ? Pour le moment, ça se passe bien. Les gens semblent bien adhérer et aiment bien la marque. Mais le plus important est d’avoir un comportement responsable envers l’environnement. L’écologie est partout et on peut vraiment changer les choses si on le souhaite. De plus, grâce à UKIND, je peux aider mon association Baba’cards au Sénégal, c’est parfait.
Depuis 2003, tu vis aux États-Unis. Qu’est-ce qui te manque le plus de la France ? De la France ? La gastronomie... On a la meilleure nourriture du monde et je peux vous dire que quand on vit aux USA, on s'en rend vite compte (rire). Plus sérieusement, le bassin d’Arcachon, voir mes amis, être à la maison me manque toujours.
Tu préfères donc rentrer en Gironde, plutôt que d’aller voir le All Star Game à Los Angeles ? Ha c’est sur, il n’y a pas photo ! Je n’ai pas hésité une seule seconde.
Ta maman est une ancienne gloire du basket français. Confiant si elle te prend en un contre un ? Au jour d’aujourd’hui, oui. Mais je n’ai jamais vraiment eu la chance d’en faire à armes égales. Quand j’étais petit, je jouais souvent contre et elle me battait à chaque fois. A partir du moment où j’ai été assez grand pour peut-être gagner, elle a arrêté de vouloir jouer avec moi. Allez savoir pourquoi '! (rire)
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans Le 10 Sport, dans vos kiosques tous les jeudis.